Comme je viens de l'évoquer dans mon article sur Hambourg, le Knust est un club de St. Pauli avec une programmation de concerts plutôt intéressante. J'en ai eu à nouveau la preuve le vendredi 22 décembre 2017 grâce à Drum The World
pour finir en beauté cette année 2017 si riche en lives (cf. les comptes rendus du Reeperbahn Festival et du Lollapalooza Paris, sans oublier le mini poème sur les Stones). Attention : la vidéo ci-dessus ne représente pas le show auquel j'ai assisté, mais s'en rapproche. Car j'ai un principe : je vis les concerts et filme donc rarement, comme vous avez pu le constater dans les autres articles comportant très peu de vidéos personnelles, si ce n'est aucune.
Prévenue en fin d'après-midi seulement grâce à un ami israélien lui-même ami du leader (Oded Kafri), je me suis retrouvée au milieu d'une salle pleine à craquer et toujours aussi brûlante, y-compris un jour de décembre. Or je parle plus de l'ambiance que de la température ambiante. L'artiste vivant à Hambourg et se produisant régulièrement dans les rues du centre-ville avec ses comparses,
il n'avait pas grand monde à convaincre ce soir-là. Le public était comme qui dirait à fond, et les cadeaux de Noel offerts à Oded Kafri sous nos yeux ébahis après le concert ont confirmé son statut de célébrité locale à la communauté de fans assidus.
Et c'est ainsi qu'un cercle vertueux se forme : un public acquis se déchaîne et des musiciens emportés par la ferveur n'arrivent plus à cesser les réjouissances. Ce qui a finalement donné un concert sans fin qui s'est terminé par une interminable improvisation de plus d'une heure après "la dernière chanson" annoncée. Le tout a duré environ deux heures et trente minutes, se plaçant alors en deuxième position de mon palmarès des concerts les plus longs. Les indétrônables The Cure restent bien évidemment en tête avec trois heures de pur bonheur.
Le leader hyperactif, l'hallucinant Christian von Richthofen à la voix de chanteur black de reggae et leurs deux acolytes à l'énergie et au sourire contagieux ont littéralement enflammé et tenu en haleine jusqu'au bout du bout le Knust, même dans un tel contexte d'ennui mortel lié à ce qu'on appelle communément "la période des fêtes".
Leurs guests du monde entier ont été à la hauteur et la diversité des styles et instruments exotiques n'a eu d'égal que leur talent. Mention spéciale à un groupe de kurdes inconnus, également artistes de rue basés à Hambourg, qui pour moi ont volé au-dessus du lot déjà bien haut.
Ça fait du bien de se rappeler que 2017 a été belle car remplie de bons concerts. Et toutes ces percussions, quel pied !
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