Je suis troublé, ça faisait tellement longtemps
Que mes songes ne m’avaient pas rendu heureux
Et transporté dans la beauté de l’inconscient.
Elle avait des traits si fins et des yeux si clairs
Qu’ils ont effacé le noir
de mes cauchemars
Pour colorer de bleu mes souvenirs
amers
Et promettre à mes
journées un nouvel espoir.
Moi qui vivais tel un robot, sans émotions,
Menais une vie d’intellect depuis ma tour,
Il a suffi d’une étincelle de questions
Pour un beau jour allumer
les feux de l’amour !
Je n’ai eu d’autre choix que de tisser des vers
Pour capturer la douceur de cette fille,
Et pourtant déjà ma mémoire sévère
Laisse s’échapper l’onirique brindille.
Alors peu à peu son image s’efface,
Emporte avec elle l’envie
d’avoir envie,
Mon oubli de vivre redevient tenace,
Mais de cet intermède j’ai été ravi.
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