Liberté, liberté chérie
Miracle de la nature, jour de janvier
Des bourgeons en éclat miment la naissance,
L’arrivée sur la Terre d’une existence
Dont l’étonnement est le sentiment premier.
De cris en découvertes, l’émerveillement
Se pose alors sur chaque aspect de la vie.
D’amour maternel en désirs inassouvis,
Il regarde les adultes envieusement
Car leur champ des possibles lui paraît sans fin :
Actes détachés de leurs besoins primaires,
Soumission indéniable mais volontaire.
Ses barrières d’enfant lui causent du chagrin.
Il grandit et sent qu’il se rapproche d’elle
Sans l’atteindre et l’enlacer comme les grands.
Mais dans son pays ne règne aucun tyran,
Et donc sa conscience individuelle
L’accompagne de sa légère gravité,
Mûrit à la manière d’un fruit au printemps
Pour donner à cette jeunesse le mordant
Le goût si étourdissant de la liberté.
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