Habitude des soirs, de la journée
aussi,
De relaxation bestiale efficace
À nette impression d'images
endurcies,
Il inonde mon être de son liquide
salace.
Un rêve s’inspire
de la réalité
Mais mon corps
imite le diktat inconscient
D’un irréel
vraisemblable et sans effets
Qui de moins en
moins spécial se veut omniscient
La porte avant s’ouvre
sur un moindre désir
Quand l’autre me
rend alors un grand service
Elle me conduit
vers un immense plaisir
Couronné de
souffrance approbatrice
Elles vont bien
au-delà du consentement
Toutes réclament
la punition de la nuit
Pour le jour
avoir tenté le dérangement
D’un ordre archaïque
où l’on s’épanouit
Je ne jure que
par le noir du dominant,
Mâle obsédé par mon
égoïste bien,
Je tolère
l’exception de mon propre blanc
Dans mon cerveau
sans nuance de reptilien
Elles qui voient
une cinquantaine de gris
Sont persuadées
de pouvoir gagner mon amour
Par un mélange de
soumission et de cris
Mais je n’offre
qu’indifférence en retour
Même les
positions les plus animales,
Parfait mimétisme
de films classiques,
De femelle dévouée
virant banale
Jamais ne me
guériront du numérique.
Les partenaires
de mon époque passent,
Pensent aimer se
tenir à quatre pattes
Tandis que sur
leur dos mon respect se tasse
Habitude des soirs, de la journée
aussi,
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