vendredi 2 septembre 2022

Gang of Four, Hafenklang - 26 octobre 2018

On peut aussi appeler cette soirée « La Claque du siècle ». Une claque fait mal et laisse des traces lorsquelle est envoyée avec force, mais elle marque aussi les esprits quand on ne la voit pas arriver. Et c’était le cas ce soir-là. J’avais pris mon billet longtemps à l’avance pour voir ce petit groupe mythique de post-punk britannique – plus à cause du nom que par intérêt profond et grande connaissance des morceaux. Et en plus, c’était pas cher. Comme d’habitude à cette époque de dur labeur salarié, j’ai fait précéder le concert d’une sieste extensible à coups de fonction « Snooze ». Rappelons que la petite réjouissance avait lieu fin octobre à Hambourg, soit la période la plus horrible dans la capitale hanséatique. Pour faire court, octobre-novembre à Hambourg, c’est tempêtes régulières et 50 nuances de gris tous les jours. Heureusement que cette saison nous apporte les plus beaux couchers de soleil de l’année

 

Depuis mon bureau près du Rathaus


et que la Große Elbstraße offre une vue imprenable sur le port by night.

 


Le tout compense donc les coups de fouet sur le visage et représente un bel avant-goût extérieur de la soirée mémorable que j’allais passer à l’intérieur.

Justement le Hanfeklang, parlons-en. Cette petite salle underground a l’avantage de se situer au bord de l’eau et un peu à l’écart de la tonitruante Reeperbahn et de ses clubs enfumés. Quant à sa programmation, elle est pointue et fort réjouissante. La preuve, Gang of Four ou encore Sham 69 l’année suivante n’ont pas vraiment multiplié les dates en Allemagne. Alors bravo à l’équipe du Hafenklang qui a su attirer du roastbeef qualitatif.

À ce sujet, Hambourg est la ville la plus anglaise d’Allemagne, avec ses nombreux expats et visiteurs du weekend venus tout droit de la perfide Albion grâce aux lignes ultra bon marché de Ryanair. Ce soir-là, je pense avoir été non seulement la seule Française du public, mais aussi l’une des seules personnes du continent. Les Nords-Allemands étaient peut-être dans la place, mais comment les repérer au milieu d’une petite foule d’Anglais déchaînés/bourrés/défoncés ? Comme à leur habitude, nos ennemis héréditaires sont déchaînés et leur énergie est autant responsable de la qualité du concert que les artistes qui envoient le pâté sur scène.

Le réveil n’ayant jamais été mon point fort, je rate la première partie. Peu importe. Le groupe débarque et…surprise…le guitariste Andy Gill est le seul membre de la formation originale du groupe. Petite parenthèse : ce guitariste au style très particulier – The Edge l’a souvent cité comme influence – a eu une carrière de producteur après Gang of Four et avant le come-back du groupe avec un line-up rajeuni. Il est décédé à seulement 64 ans en février 2020 ; les rumeurs le disent victime prématurée du COVID-19 avant que la pandémie ne sattaque à l’Europe.

Les trois pièces rapportées sont géniales. Le bassiste est canon et déborde de charisme et de sensualité inconsciente, 



tandis que le chanteur dégage une énergie brute mise en valeur par une arrogance anglaise qui fleure bon la grande époque du punk où on chiait sur son public. 




Le tout donne – et je pèse mes mots près de quatre ans plus tard – le meilleur concert auquel j’ai assisté. Des pogos, des sauts, j’étais littéralement transportée. Leur son est génialissime, et je crois bien que Damaged Goods possède les meilleures paroles en langue anglaise.



Je ne sais pas combien de temps le concert a duré, je ne sais pas qui j’étais à ce moment-là. Personne, sans doute. Et c’est la plus belle sensation au monde. Peu d’expériences sont capables de l’offrir, et les concerts en font partie. Il n’y a rien de plus ineffable qu’un excellent concert, alors comme le disait très justement un Hambourgeois à son pote – la preuve qu’il y en avait dans la salle, finalement – au moment de pousser la porte du Hafenklang sur la nuit glaciale du port et en soufflant un bon coup : « Wow !... Ja, einfach wow ! ».

jeudi 18 août 2022

The Courettes : le duo qui sonne comme un quatuor

 Qu’est-ce que le Reeperbahn sinon un festival qui permet de (re)découvrir les clubs autour de la mythique rue du vice, mais aussi et surtout des artistes encore inconnus ? Avec ses nombreuses conférences, ce festival avant tout destiné aux professionnels n’en était pas moins mon préféré de tous lorsque j’habitais dans la capitale hanséatique. Et lors de la session 2018, j’ai fait le plein de nouveautés, à commencer par The Courettes. Comme le souligne leur petit « slogan », ce duo sonne comme un quatuor tant il est explosif. Problème déjà annoncé dans mon article à ce sujet : je n’ai rien vu de leur concert lors du Reeperbahn festival et pour y remédier, le rendez-vous a été pris pour le 20 octobre 2018 au Pooca Bar. Minuscule établissement de la survoltée Hamburger Berg, il transpirait le charme underground ce soir-là.

 

Anecdote du siècle...

 

…que je me remémore assez souvent depuis. Le concert débute avec plus d’une demi-heure de retard, et qui plus est avec une première partie. Certes, on est samedi soir et on a le temps, mais quand même. La lassitude naît d’une trop longue attente. « Ich hab’ kein Bock auf die Vorband », dis-je plusieurs fois à mes potes en soupirant. Surprise, mes bâillements ont été aussitôt déjoués par le rock qui envoie du bois de The Cave Riot, petit groupe local.

Soudain, entre deux chansons, le chanteur lance à « Hi Klaus » à un vieil homme qui venait de me frôler en se tracant un chemin vers le bar. Une bonne partie du public répond par des petits cris de sympathie du style « wow wow » ponctués de quelques applaudissements en tournant la tête vers le Monsieur. J’ai tout de suite compris : environ 80 ans et célèbre à Hambourg, il était forcément lié aux Fab Four. En rentrant chez moi, j’ai recherché « Klaus Beatles Hambourg » et suis tout de suite tombée sur le visage désormais familier de Klaus Voormann. Incroyable ! Ce musicien et producteur allemand était non seulement très proche des Beatles, mais en plus de cela il l’est resté pendant longtemps puisqu’il a joué de la basse sur les albums solos des anciens membres et a enregistré un trio avec Macca et Ringo Starr en 2009.

À juste titre, vous allez trouver mon engouement bien ridicule, mais je reste persuadée qu’on est vivant si on a la capacité de s’émerveiller des choses en apparence les plus anodines. Transformer les petits moments en grands souvenirs, c’est ça avoir gardé son âme d’enfant, c’est ça être passionné. Or pour moi, frôler un ami intime du plus grand groupe de tous les temps, c’est tout sauf insignifiant. Ce souvenir prend d'ailleurs une dimension particulière quand on connaît mon attachement à la ville de Hambourg qui n’a fait que s’épaissir depuis que je l’ai quittée.


Bref, revenons-en aux Courettes !

 

Une fois la super mise en bouche des Cave Riot terminée, les Courettes prennent place et envoient le pâté. Alors les Courettes, c’est quoi ? Et bien la recette est pour le moins inhabituelle : une chanteuses-guitariste brésilienne et son compagnon danois aux fûts. Son look est en accord avec la musique : tout droit sortis des sixties. Le son est garage bien crade comme on l’aime, le volume est fort et les morceaux sont entraînants. 


Le public, largement composé de Britanniques (ou d’Anglais même ? - est à fond. Comme d’hab. Moi qui arpentait régulièrement les clubs de la ville pour sautiller sur des petits concerts de rock indé, je peux vous assurer que Hambourg a bien de la chance – dans ce contexte, et uniquement dans ce contexte, pas dans la rue, avec ces hordes de jeunes célibataires à l'alcool violent venus fêter des enterrements de vie de garçons à St. Pauli – d’être la ville allemande qui compte le plus de Britanniques. Les Allemands du Nord étant chiants comme la pluie, j’ai maintes fois remercié dans ma tête nos ennemis d’outre-Manche toujours bourrés et défoncés, car au moins on pouvait compter sur eux pour assurer une ambiance survoltée aux concerts.

Bref, c’était génial et il nous a fallu quelques instants pour redescendre sur Terre une fois les derniers riffs envoyés. Le pauvre couple a bien galéré à nous renvoyer à la maison après un dernier morceau improvisé, ou devrais-je dire "forcé" par les cris de la foule. Lors de la petite séance de débriefing au Burger King qui a suivi, nous n’avons malheureusement pas pu répondre à la question que tout le monde se pose, à savoir « que fait une femme aussi canon avec un boudin pareil ? ». Mis à part les traditionnelles explications de l’oseille ou du gros membre, nous n’avons rien trouvé.


Peu importe, on écoute The Courettes, parce que ce sont de tels petits groupes talentueux et pleins d’énergie qui nous laissent une vague lueur d’espoir. Le rock n’est pas mort.



dimanche 14 août 2022

MS Dockville 2018 : 17 - 19 août

Depuis que j’ai retrouvé le chemin de mon premier enfant avec cet article, j’essaie de rattraper le temps perdu. Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque j’ai constaté un oubli majeur entre le concert de Dream Wife en mars 2018 et le Reperbahn Festival en septembre de la même année : le festival MS Dockville qui s’est déroulé du 17 au 19 août 2018. Et comme je suis en pleine période de nostalgie hambourgeoise, autant aller au bout de cette émotion en rédigeant un article sur ces quelques jours passés dans le quartier de Wilhelmsburg. Comme son nom l’indique, le festival a lieu sur les anciens docks, un site idéal pour la musique qui s’y joue : indie, pop et électro. Ambiance urbaine et public très jeune, ce qui n’a pas empêché la joyeuse bande de trentenaires que nous étions de passer un excellent weekend.


Le site

Traversé par des canaux, le quartier de Wilhelmsburg est assez excentré vis-à-vis du cœur de Hambourg (Reeperbahn, Jungfernstieg, par exemple). Personnellement, je ne l’ai fréquenté que quelques fois en sept ans pour m’entraîner dans son super centre d’escalade, la Nordwandhalle. Comme tous les quartiers des grandes villes allemandes, il n’est rattaché à Hambourg que sur le plan administratif et possède son propre caractère. Des bâtiments industriels et immeubles d’habitations prolétaires aux coins plus ruraux, cette île entourée par l’Elbe est un petit bijou pour un tel festival et donne aux Hamburger l’occasion de se dépayser en prenant les transports en commun.


Je n'ai pas menti au sujet de la dimension rurale, puisque des moutons paissent sur la digue.


Magnifique coucher de soleil sur l’Elbe. Vue sur le port qui me donne envie de pleurer tellement MA ville – par là, j’entends celle où j’ai vécu le plus longtemps – me manque.

Rethespeicher, silo à grains


Mise en perspective avec notre meilleure amie, la belle blonde au premier plan à droite. Petite foule de festivaliers venus admirer eux-aussi ce beau coucher de soleil.

Décor industriel à tous les coins du site


Encore une jolie photo de coucher de soleil. Et la foule.



Même à Hambourg – ou devrais-je dire, de par son caractère maritime, SURTOUT à Hambourg – les Bretons sont là et entendent bien le clamer avec leur célèbre drapeau.



Les concerts auxquels j’ai assisté


Vendredi 17 août 2018

Everything Everything : groupe d’art rock britannique fort sympathique que je connaissais un peu avant de les voir. La prestation de ces Messieurs en bleu de travail était à la hauteur de ce que j’ai pu entendre avant. Pas mal, donc.

Cigarettes after sex : qui ne connaît pas leurs chansons hyper mélancoliques/sexuelles/déprimantes dans le BON sens du terme ? Et bien contre toute attente, nous nous sommes fait chier pendant le live, perdus dans un nuage de fumée bien trop épais. Toutes les chansons sonnent pareil et Cigarettes after sex fait partie de ces artistes qu’il vaut mieux écouter chez soi.

Superorganism : j’étais venue en partie pour eux, alors qu’ils étaient loin d’être une tête d’affiche. Malheureusement, la prestation était très décevante. Des petits c...euh des d’jeuns pardon, dont l’attitude de branleurs hipsters a eu le don de me souler.

Samedi 18 août 2018

Les Suédois de First Aid Kit et leurs deux chanteuses à la voix sublime (surtout la brune). Coup de cœur.

Alt-J : l’une des têtes d’affiche du festival, mais en fait, c’était pas si bien que ça.

 

Dimanche 19 août 2018

Dernier jour de festival. Arrivé trop vite, il n’en restera pas moins le meilleur sur le plan qualitatif.

Welshly Arms : mon plus gros coup de cœur du weekend. Ce groupe de rock blues américain a su mettre le feu, et comme il représente un genre musical en voie de disparition et quasi absent de cet événement en particulier, ces musiciens resteront mes préférés du festival.

Et voici déjà le dimanche soir. Terminons ce festival par l’un des concerts les plus attendus par le public. Découverte totale pour ma part, les Français de The Blaze prouvent que nous sommes définitivement les rois de l’électro.

dimanche 24 juillet 2022

Après la fin du monde

Deux ans sans écrire pour mon premier bébé, cela correspond à peu près à la durée des restrictions liées à la pandémie. Mais Rockandvolk n’étant pas un blog de voyages, la cause d’un tel silence est ailleurs. Disons qu’entre mon retour en France, ma pratique du sport devenu plus que régulières et mes déboires sentimentaux, j’ai complètement oublié cette antiquité. Attention, cela ne veut pas dire que j’ai abandonné l’écriture et le blogging pour autant, car même s’il a lui aussi souffert de quelques irrégularités dans la fréquence des publications, Tomtomlatomate a bien été alimenté pendant tout ce temps. Et malgré un net ralentissement, la soif de lecture ne m’a jamais quittée non plus.

 

Voilà pour les explications. Rentrons dans le vif du sujet : mon premier voyage après la fin du monde. Budget serré oblige, il a eu lieu en Europe et comme vous allez le voir, ces deux semaines automnales ont été merveilleuses, notamment grâce à des températures estivales quasiment jusqu’au dernier jour. Après une petite semaine – malheureusement non chroniquée pour des raisons qui m’échappent – à Porto et ses alentours en 2015, je me suis dit que Lisbonne et l’Algarve méritaient elles aussi le détour. Si comme beaucoup de Portugais et de touristes je préfère largement le charme de Porto au stress de la capitale, l’Algarve m’a conquise. J’ai rarement vu une région aussi sublime.

 

Commençons par LE quartier de Lisbonne à visiter : Belém. Dès que j’ai posé un pied hors du bus 727, je me suis sentie apaisée dans cet espace venteux au bord du Tage. Petit conseil : évitez la queue interminable devant la pâtisserie Pastéis de Belém. Au même titre que le minuscule tramway 28 à l’aspect très typique et séduisant qui traverse la ville, c’est une perte de temps, un attrape-touriste bondé – même si c’est bon (encore heureux).

En dehors de cela, Belém, c’est une plongée époustouflante dans la grande époque du Portugal : celle des conquistadors, aux XVe et XVIe siècle.


Monument aux Découvertes : érigé en 1960 sous Salazar, ce monument en forme de caravelle est un hommage aux navigateurs portugais et en particulier au prince Henri le Navigateur – symbole des grandes découvertes.



La tour de Belém – construite au XVIe siècle par le roi Manuel Ier pour garder le port de Lisbonne, elle est très caractéristique du fameux style manuélin.

Malheureusement en travaux à cette période.


Petite escapade dans le quartier chic de Restelo – quartier des ambassades – avec vue sur la Tour de Belém


Statue du saint Don Nuno Álvares Pereira


Et oui, pays de la morue/bacalhau


Le grand monastère des Hiéronymites – sans conteste le plus beau monument de Lisbonne, lui aussi de style manuélin


Avec toute sa majesté, il est le témoignage le plus impressionnant de l’âge d’or du Portugal et des grandes conquêtes de ses navigateurs.


Le cloître ou la principale raison de payer les 10€ d’entrée


Admirez la richesse de ses sculptures.


Intérieur de l’église Sainte-Marie


Tombeau de Fernando Pessoa dans un couloir du cloître


Tombeau de Vasco de Gama


Palais national de Belém – résidence officielle du président de la République portugaise – avec sa belle façade rose


Petit détour par le jardin d’Alfonso de Albuquerque (explorateur, cela va sans dire) avant de partir



Quittons Lisbonne pour l’endroit le plus touristique de la région, et l’incontournable de n’importe quel séjour dans la capitale : Sintra. 45 minutes de train depuis la gare de Sete Rios – surtout ne pas y aller en voiture – à travers la banlieue moche pour arriver dans ce haut lieu touristique. Les châteaux et palais à visiter ne manquent pas et il faudrait y passer deux jours pour tout voir de cette ville classée patrimoine mondial par l’UNESCO. Au-delà des deux palais que j’ai choisis, le château des Maures et le palais national valent sans doute eux aussi le détour.

C’est parti pour le très coloré palais de Pena.


Construit au XIXe siècle pour le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha, il comprend plusieurs styles architecturaux : mauresque, baroque, gothique, Renaissance et manuélin.













Petit conseil : évitez de payer pour l’entrée à l’intérieur du palais de Pena. Cela ne vaut pas le détour.



Le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha himself




Le grand parc qui l’entoure offre une très belle balade également.








Le palais national



Construit au XIXe siècle pour António Augusto Carvalho Monteiro, un richissime homme d’affaires quelque peu excentrique, ses bâtiments et son immense jardin regorgent de références à la franc-maçonnerie, à l’alchimie ou encore aux Templiers.


Vue sur le château des Maures, en contre-plongée cette fois




Le fameux puits initiatique si vous n’êtes pas claustrophobe


En bas, il faut s’éclairer à la lumière du portable. Ses neufs paliers évoquent la Divine Comédie de Dante, ou bien les rose-croix, la franc-maçonnerie ou encore l’ordre du Temple selon les interprétations.


J’avoue qu’on ressent une petite angoisse en sortant par ce couloir sous-terrain.






(Avant)-dernière nuit à Lisbonne,


avec cette fresque remarquable.


Direction le joyau du Portugal : l’Algarve. Pour ces quelques jours  dans le Sud, j’ai choisi de m’établir à Lagos, un bon compromis pour visiter les merveilles qui entourent cette station balnéaire.


Commençons par la célèbre grotte de Benagil grâce à une petite excursion en hydrospeed.








Mais il y a bien évidemment d’autres grottes à parcourir sur la côte, toutes aussi belles les unes que les autres.


Phare d’Alfanzina




Carvoeiro





Forteresse de Lagos


De retour à Lagos, l’objectif était de parcourir les différentes plages tout autour. Chacune ayant ses spécificités, elles rivalisent de beauté.


Praia da Batata


Le pont romain




Soleil couchant sur la magnifique Praia Dona Ana





Et on continue l'exploration de la côte en direction du site ultime à proximité de Lagos...En attendant, profitez.



Même le chien errant est subjugué par la vue.



Praia do Camilo





Et après avoir admiré la vue sur toutes ces sublimes petites criques, nous voici arrivés au spot principal autour de Lagos, le site à ne pas manquer : Ponta da Piedade. Comme vous le voyez sur toutes les photos, il ne faut pas avoir le vertige : rien n’est « protégé », alors ne vous penchez pas trop. Ceci dit, il y a peu de risques qu’on en ait envie, entre le grondement inquiétant des vagues qui s’écrasent sur les rochers et la hauteur de ces falaises escarpées.











Avant-dernière nuit dans la jolie Lagos


Le lendemain, escapade impromptue vers la plus belle plage qu’il m’ait été donné de voir de toute ma vie de voyageuse : Praia Barriga. La route est très mauvaise et non goudronnée. Ne lavez pas votre voiture avant d’y aller ! Très prisée des surfeurs et des nudistes, cette grand étendue déserte et venteuse entourée de grands rochers noirs vous fera passer un moment inoubliable - hors du temps et des Hommes.














Fruits de mer assez rares et onéreux dont j’ai oublié le nom







Aïe ! Le sable dans les yeux !


Escalade improvisée – interdiction de se blesser ! – pour une vue imprenable sur la plage



Pour terminer la journée, quoi de mieux que le fameux coucher de soleil depuis le phare Cabo de Sao Vincente ? Près de Sagres, le point le plus à l’ouest du Sud du Portugal est connu pour ses couchers de soleil sublimissimes. Les soirs d’été – ou d’automne comme celui-là – une foule de touristes, avec beaucoup de couple, cela va sans dire, s’assoie sur les falaises pour admirer ce coucher de soleil dans une atmosphère chargée en émotion. Et pour cause : avant le début des explorations maritimes du XVe siècle, ce cap était considéré comme le bout du monde. Rien que ça ! Et on le ressent lorsqu’on y est. Son phare est l’un des plus brillants d’Europe et Henri le Navigateur y planifiait ses expéditions qui changèrent la face du monde.





Admirez le changement de lumière que donne le soleil couchant aux falaises







Dernière nuit à Lagos



Petit repas

Attention, de retour à Lisbonne avant de prendre mon avion, je n’ai pas dit mon dernier mot à la capitale. Il me restait quelques incontournables. 

À commencer par Alfama





Quartier encore plus beau à la tombée de la nuit


Et by night aussi


Vue depuis le port – station Terreiro do Paço


Au-delà des belvédères d’Alfama, courrez au Château Saint-Georges pour le plus beau panorama de Lisbonne !




Une jolie façade


La célèbre Place du Commerce, dans le quartier de Baixa, avec sa statue équestre du roi Joseph Ier et son arc de triomphe


La fameuse rue rose pour faire la fête, auréolée de parapluies au moment de ma visite


Risotto de morue : pas mauvais, mais très « spécial », comme tout plat à base de morue


Time out market


Un coca bio que je recommande


La rosace de la Sé dans le quartier d’Alfama


4€ pour visiter le trésor de la Sé, ça vaut le coût.



Dernier jour au Portugal mouvementé, entre bouchons monstres et barrages de partout pour cause de marathon d’une part – la circulation étant d’ordinaire monstrueuse à Lisbonne, il faut le savoir – et rafraîchissement soudain des températures d’autre part, il était temps de partir. Sans regret, donc. La nature fut de mon côté. Elle nous a même offert un spectacle de sauts de dauphins sur la route entre Lisbonne et Guincho !


Praia do Guincho, très prisée par les surfeurs. Mauvais temps ce jour-là.




Dernière activité du séjour : l’Aquarium de Lisbonne. Rien de palpitant, mais un moment sympa.


Quartier Parque das Nações, très jolie balade dans ce quartier réhabilité du bord du Tage qui comprend de nombreuses œuvres d’art publiques


Allez, adieu Alfama, adieu Lisbonne, adieu le Portugal ! Ou serait-ce un au revoir ?