samedi 29 juin 2024

Rando givrée à Baulme-la-Roche

2024 commence bien en-dessous des normales saisonnières. En ce dimanche 14 janvier, les températures sont à peine positives et le brouillard est épais. Qu’à cela ne tienne ! Le magnifique givre qui recouvre les forêts Côte-d’Orienne nous murmure à quel point la nature est belle et toutes les saisons ont leur charme.


Cette photo de paysage à la beauté mélancolique
pourrait illustrer un poème de Hugo, période romantique.


Bon, la randonnée a été avortée par des chasseurs en pleine traque de sanglier, mais restons positifs. Ce sentier des Cornouailles autour de Baulme-la-Roche complètement givré nous a offert un beau spectacle en plus d’un décrassage salvateur pour démarrer l’année. Forçons-nous à prendre l’air pendant la saison froide, notre corps nous le rendra !


Joli village de Baulme-la-Roche.


Les célèbres falaises de Baulme-la-Roche vues d’en bas,
à défaut, brouillard oblige, d’avoir pu profiter
du panorama du haut de celles-ci…


Encore Baulme-la-Roche.


Le givre à perte de vue – épaisseur minimale
de brouillard au moment de la photo.


Les champs givrés.


Atmosphère onirique.


La beauté du givre sur les arbres.


De plus près.

Soleil, houx te caches-tu ?

Bref, viv(r)e l'hiver !

lundi 17 juin 2024

L'empereur de la pop

Les médias français le surnomment « l’empereur de la pop », et je suis entièrement d’accord avec eux. Celui qui a veillé jusqu’au bout l’immense Françoise Hardy, son amie de toujours, elle qui l’a pris sous son aile à ses débuts, revient dans la triste actualité au moment où j’écris cette chronique tardive.

J’ai eu la chance d’assister – ENFIN !!! – à son concert du 9 décembre 2023 au Zénith de Dijon. J’adore Etienne Daho depuis toujours. La voix masculine la plus sensuelle que je connais, des mélodies géniales dont on ne se lasse pas, des paroles tantôt simples tantôt surréalistes – mais toujours belles…Bref, je suis fan. Par ordre de préférence, « Bleu comme toi », « Weekend à Rome », « Tombé pour la France », « Epaule Tattoo », « Le Premier jour », et la moins connue « Sur mon cou » sont dans ma playlist depuis une bonne dizaine d’années. Et comme en plus j’écoute Nostalgie dans la voiture, Etienne Daho m’accompagne souvent dans mes trajets solitaires.

Un couple hyper sympa rencontré à ce concert s’étonnait de la présence d’une personne si jeune. Il n’y a pas d’âge pour écouter de la bonne musique ! Ce serait tellement idiot de se limiter aux sons de sa génération. La vie, ce n’est pas ça. Nous sommes sur terre pendant un temps et l’art est là pour sublimer nos existences. Ne gâchons pas cette chance, restons curieux de tout et ne nous enfermons jamais dans des limites d’âge, de géographie ou d’origine sociale. Jamais.

Bref, je m’égare dangereusement. Retour en vidéos (toujours bien pourries) sur cet excellent concert de notre empereur de la pop.

« Sur mon cou », extrait du poème Le Condamné à mort de Jean Genet, que j’ai découvert ici. Interprétation sobre et bouleversante, il n’en fallait pas moins pour reprendre un texte écrit par une plume aussi soignée que celle de Jean Genet.



« Le Premier jour », une chanson qui aura toujours une place à part dans mon cœur : je n’oublierai jamais ce film de 2008, ni les larmes qu’il m’a fait couler à l’époque.



Son plus grand tube. Un « Weekend à Rome » qu’il n’en finit pas de revisiter sur scène, ici dans une version très électro que je n’avais jamais entendue jusqu’ici.



Ambiance colorée pour l’entraînante « Epaule tattoo ».



2023 a été riche en concerts de qualité et se termine divinement bien. Et dire que si mes parents avaient eu un garçon, ils l’auraient appelé Etienne…<3

The Final F*cked Up Tour

On le sait depuis longtemps : le plus grand groupe de rock français du moment – qui chante en anglais, certes, mais ne faisons pas la fine bouche, nous ne sommes plus dans les années 80 ! – se sépare. Ils s’adorent, ils n’en ont pas marre de faire de la musique. Non. Ils veulent juste se consacrer à d’autres projets artistiques et écolos.

The Final F*cked Up Tour est leur tournée d’adieu, et ce 24 novembre 2023 devait marquer leur dernier passage à Dijon. Mais, surprise ! Ils ont depuis annoncé The Last F*cked Up Tour avec des dates allant jusqu’en 2025. Bref, des adieux presque aussi interminables que ceux de Michel Sardouille. S’il y a moyen de tirer la corde au maximum et de gagner encore un peu d’oseille avant de partir, pourquoi pas ! Je ne leur jette pas la pierre.

C’était la première fois que je les voyais en concert, puisque j’ai passé la dernière décennie à l’étranger. Verdict : les Shaka sont fidèles à leur réputation, et on peut dire que niveau scénographie, ils ont mis les moyens !

Par avance, toutes mes excuses pour la qualité déplorable de mes vidéos. C’est aussi mauvais que pour Maneskin. Mon Samsung basique fait de très belles photos hein, et c’est déjà pas mal pour le prix. Alors ne lui en demandons pas trop.

 

Le traditionnel mosh pit. « J’espère que vous avez une bonne mutuelle », prévenait Frah du haut de sa petite scène au milieu de la fosse. Toujours aussi relous, ce genre de scènes. Si le projet est qu’on ne voie plus rien, c’est réussi.

 


Le traditionnel jeté de fan. Une expérience aux allures mystiques.

 


Le beauf ban bourguignon en plein milieu d’un concert de rock. Si j’avais été Bourguignonne, j’aurais honte de l’être dans ces moments-là.

 


Quand je vous disais qu’ils avaient mis le paquet sur cette tournée. De nombreux choristes/danseurs pour un show puissant, et toujours le singe sur grand écran.

 


En conclusion – ça fait un peu dissert, pour une chronique de concert, mais j’aime bien le décalage –, je me suis pas mal ennuyée malgré ma reconnaissance de leur statut de bêtes de scène. Je pense que je serais ressortie en planant si je les avais vus dans les années 2010, mais bon, tout le monde vieillit – sauf les Cure. Mention spéciale à leur classique, « I’m Picky », super bien réinterprété. J’ai tellement apprécié que j’ai refusé de filmer. C’est d’ailleurs le seul moment du concert dont j’ai gardé un vague souvenir. Shaka Ponk ne peut pas être et avoir été : ils font bien de passer à autre chose.

samedi 15 juin 2024

L'armistice en pays neutre

11 novembre 2023. La bande de joyeux lurons que nous sommes se retrouve à Lausanne pour le Montreux Comedy festival. Pas logique, me direz-vous. Mais pour cette édition, le Centre de Congrès de Montreux était en travaux ; alors direction le prestigieux Théâtre de Beaulieu pour assister au plus grand festival d’humour francophone.

Deuxième fois que nous nous parcourons les montées et descentes hyper raides de Lausanne. Verdict : le chef-lieu du canton de Vaud est toujours aussi charmant, même s’il coupe plus le souffle au sens propre qu’au figuré !

Mais avant la soirée…guess what ? Une rando, bien évidemment. Merci à notre amie d’avoir proposé un itinéraire autour de Saint-Saphorin. Il s’agit de l’un des plus beaux villages de Suisse, et vous allez comprendre pourquoi grâce aux photos.

 

Le voici, le charmant village de Saint-Saphorin,
départ de la randonnée.


Vignes au couleurs automnales, lac Léman
et Alpes aux sommets enneigés.


Un Léman azur.


Soyons honnête, ces paysages viticoles sont
encore plus jolis que la Côte de Beaune.


Avec une mini-cascade en prime !

L’été caniculaire et l’automne exceptionnellement chaud
expliquent un tel éclat mi-novembre.


C’est encore vert ! Incroyable !


Belles rangées ocre.


Ça dépasse de loin la route des grands crus.


Carte postale.

Tout ça avec mon Samsung tout pourri.

Pour une pause vin blanc et marrons chauds,
arrêtez-vous chez ces vignerons de Rivaz.

Le chemin est simple pour rentrer à Lausanne :
il suffit de longer le Léman !

Des couleurs automnales éclatantes quand le soleil perce.

Qu’est-ce que je disais ?

La partie délicate à l’approche de Lausanne,
au plus près du Léman.

Eclaboussures garanties !

Les humoristes de la soirée. Notre préféré à tous : PV


Voici le sketch !

https://www.youtube.com/watch?v=Sh2AMcFoIKE


Le lendemain, visite du Musée Olympique à Lausanne – ville où siège le Comité international olympique. 





Cette fois-ci, je ne remercierai pas cette même amie qui a eu l’idée…parce que je me suis ennuyée à mourir. Le musée est très intéressant, si et seulement si on aime REGARDER le sport. Et j’ai cette particularité de surtout aimer FAIRE du sport !

Le large


Ce soir-là, une énième dispute,

Un quasi-monologue de rage

Où je ne cesse d’invectiver « la pute ».

J’explose tel un lion en cage

 

Juste avant d’en briser les barreaux.

Des semaines de haine et de colère,

Je sentais bien que c’était trop.

Alors j’ai fini par me taire.

 

Bloqué. Enfin l’orage se termine.

Bien venues, tristesse et mélancolie.

La boule au ventre me mine

Les larmes roulent sur mon lit.

 

Au milieu d’une crise de pleurs,

J’apprends la disparition d’un ange,

D’une icône, des Stones à Blur,

Des yéyé aux planètes ; adieu la frange.

 

Mais l’âme la plus pure de la chanson,

Elle, est toujours vivante,

Accompagne ma douleur avec des sons

Et des paroles d’une douceur aimante.

 

Car elle était une grande amoureuse.

Pas comme moi, pas comme nous.

Nous sommes des tueuses :

Jetons les boulets, priorité aux babynous.

 


Je clame mon droit à la tranquillité

Au repos du corps et de l’esprit.

Que mon être, malgré l’actualité,

Puisse un jour s’apaiser car desépris.

 

Mon deuil s’installe sur les mélodies

Sublimes d’une femme de caractère,

Sur les paroles de la belle Françoise Hardy,

Voix de velours au tempérament de fer.

 

L’élégance salie par le chaos :

Une figure de la discrétion

Part sous le vomi quotidien des fachos

De tous bords excités par la dissolution.

 

Elle souhaitait une loi sur la fin de vie,

Que la France, enfin, s’en charge.

Mais rien ne sera poursuivi

Avant que la reine ne prenne le large.


mercredi 12 juin 2024

La Côte-d'Or n'a jamais aussi bien porté son nom

Saviez-vous que parmi TOUS les départements français, la Côte-d'Or est le seul dont le nom ne fait pas référence à une appellation géographique ou hydrographique bien précise ? J’ai appris ça grâce à un compte Twitter – je ne dirai pas « X » –, et remercie infiniment la personne qui est derrière. Alors certes, on parle bien de la côte entre Dijon et Nuits-Saint-Georges, mais elle est désignée non pas par sa géographie, mais par un qualificatif – en l’occurrence sa couleur automnale.



Alors en ce 22 octobre 2023, je peux vous dire que la Côte-d’Or n’avait jamais aussi bien porté son nom. Pour un automne limite limite car observé un 1er novembre, rendez-vous au Clos deVougeot, le lieu le plus représentatif de la Bourgogne selon moi !

Ici, nous avons fait une bonne randonnée de 25 km dans le vignoble de la côte de Beaune. Autant vous dire qu’on en a pris plein la vue à mesure que le soleil perdait en altitude.


Tous commence par cet arbre-miracle
au milieu d’un paysage lunaire.


Octobre.


Monthélie.

A contre-jour.


Le petit groupe.


Gros plan sur la variété
des couleurs automnales.


Falaises du Bout du monde au loin.


Meursault, décor de La Grande Vadrouille !


Beauté géométrique de l’alignement des vignes
tranchée par une belle route.

Charmant village (de Saint-Aubin, sans certitude).

On dit bien la côte de Beaune.

Des vignes encore vertes ou la disparité
des couleurs en cette période.


Tout semble question de versant et de lumière.
Ici, l’ocre domine.

Là, des bandes jaunes se détachent.

Prions pour que la prochaine récolte
soit bonne.

Mer d’ocre, sentiment d’infini.

Elle m’a dit d’aller siffler
là-haut sur la colline.

L’une de mes préférées.


A hauteur de vigne, pour faire ressortir
 ces couleurs sublimes.


Je n’ai pas pu m’empêcher de mitrailler.

Car oui, de nombreux clichés
rivalisent de beauté.


Encore un contre-jour pour la route.

Et un autre.


Pas étonnant que j’étais
souvent à la traîne.

Château de Pommard.

Village de Pommard.


La boucle se termine dans ce charmant village, et même par un pare-choc arrière défoncé. Merci aux petites routes viticoles en pente et aux murets...Bref, automne oblige, on rentre au bercail avant 17h. C'était beau, c'était bien.