Ce soir-là, une énième dispute,
Un quasi-monologue de rage
Où je ne cesse d’invectiver « la pute ».
J’explose tel un lion en cage
Juste avant d’en briser les barreaux.
Des semaines de haine et de colère,
Je sentais bien que c’était trop.
Alors j’ai fini par me taire.
Bloqué. Enfin l’orage se termine.
Bien venues, tristesse et mélancolie.
La boule au ventre me mine
Les larmes roulent sur mon lit.
Au milieu d’une crise de pleurs,
J’apprends la disparition d’un ange,
D’une icône, des Stones à Blur,
Des yéyé aux planètes ; adieu la frange.
Mais l’âme la plus pure de la chanson,
Elle, est toujours vivante,
Accompagne ma douleur avec des sons
Et des paroles d’une douceur aimante.
Car elle était une grande amoureuse.
Pas comme moi, pas comme nous.
Nous sommes des tueuses :
Jetons les boulets, priorité aux babynous.
Je clame mon droit à la tranquillité
Au repos du corps et de l’esprit.
Que mon être, malgré l’actualité,
Puisse un jour s’apaiser car desépris.
Mon deuil s’installe sur les mélodies
Sublimes d’une femme de caractère,
Sur les paroles de la belle Françoise Hardy,
Voix de velours au tempérament de fer.
L’élégance salie par le chaos :
Une figure de la discrétion
Part sous le vomi quotidien des fachos
De tous bords excités par la dissolution.
Elle souhaitait une loi sur la fin de vie,
Que la France, enfin, s’en charge.
Mais rien ne sera poursuivi
Avant que la reine ne prenne le large.
Tout ira bien, mais pas avant que la haine ne prenne le large...
RépondreSupprimerTout ira bien, mais pas avant que la haine ne prenne le large...
RépondreSupprimerMerci, ça me touche beaucoup. Oui, je sais, je sais
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