mardi 4 juillet 2023

Concert de Suede à Cologne - 11 octobre 2022

J’ai chroniqué plusieurs festivals ici même, et pourtant ils ne sont pas tous là. Mes photos et vidéos du festival hippie A Summer’s Tale 2019 se sont vraisemblablement perdues dans les méandres du cloud ou de mes changements de portable. Comment voulez-vous que j’en aie la moindre certitude ? C’était il y a quatre ans, avant la pandémie et avant mon retour en France. Autrement dit, il y a une éternité. Dommage, car ce festival du premier weekend d'août, situé dans la lande de Lunebourg était très familial, joyeux et écolo. Il bénéficiait surtout d'une bonne programmation et du cadre idyllique de la lande de Lunebourg, sublimée par l'éclairage du festival. Cerise sur le gâteau, 2019 était la dernière édition...avec Zaz en tête d’affiche. Quand on vous dit que son carton en Allemagne est à la hauteur de la débilité des critiques qu’elle essuie dans son propre pays !

Parenthèse fermée, venons-en au groupe que j’ai découvert un soir de Summer’s Tale 2019 : Suede. Fan de britpop, je n’avais toutefois jamais entendu parler d’eux…C’est balo, car ils sont les précurseurs de ce mouvement des années 90. Sur scène, leur chanteur quinquagénaire Brett Anderson déborde de charisme et de sex-appeal. Il vit les morceaux et les incarne avec une intensité rarement vue en live. Mais la génie que je suis n’ayant pas prévu de camping, il me fallait prendre la – longue – navette direction la gare de Lunebourg à – même pas ! – la moitié du concert pour chopper le dernier train pour Hambourg. Je me suis juré de les revoir quoi qu’il en coûte.

Et le tribut fut lourd, car j’ai pris ma place pour un concert à Cologne, persuadée que ce serait pour moi le concert du siècle et que j’allais en profiter pour faire plein de trucs cools autour de Cologne. Tu parles ! Ni l’un ni l’autre. Tout d’abord, je me suis pris en pleine face une différence de taille entre les Français et les Allemands – expression à prendre au sens propre comme au figuré. Le rappel a été brutal à cause de la configuration de cette petite salle. Bon sang, mais comment ai-je fait pour vivre aussi longtemps au pays des géants et surtout pour avoir kiffé autant de concerts là-bas ? J’étais habituée, c’est certain. Dommage que je me sois déshabituée entre-temps.


Le terrible agencement du Gloria-Theater de Cologne : on ne voit rien et impossible d’avancer quand la salle est pleine.


Ce que je voyais bien trop souvent si je ne me mettais pas sur la pointe des pieds.

Le même Brett Anderson qu’en 2019 : celui qui mouille la chemise.


Le micro-lasso. Il nous avait fait le même coup au Summer’s Tale.

 

Bref, tout ça pour dire que le sex appeal intact de Brett Anderson n’a rien changé au fait que je me suis profondément ennuyée. Le public était plutôt enjoué, du moins pour un soir en semaine. Le problème venait sans doute de moi. Quant à Cologne, la suite au prochain épisode...mais sachez que la ville n’a pas sauvé cette première mauvaise impression. Loin de là.

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