mardi 3 septembre 2024

Nos banlieues ont du Talant


Il paraîtrait qu’à « Talant, y a une église qui est pas mal. Par contre y a de la merde autour ». Traduction : Talant, commune perchée de la banlieue dijonnaise, possède une église remarquable. Visible de loin, que se soit aux abords de Dijon ou depuis l’autre rive du lac Kir, cette église est malheureusement entourée de grosses barres HLM fort laides. Mais passons. Cela fait des années que je m’étais promis de visiter le vieux Talant, et j’étais plus que ravie de réparer cet impair une veille de 15 août !

Et pour cause ! La vue depuis le belvédère de Talant est splendide malgré un ciel couvert.


Tout est là : des vignes, le club nautique du lac Kir,
le mont Afrique et son antenne, et surtout tout à droite,
on devine  la mythique Notre-Dame d’Etang 
en haut de la colline !

Le drame de l’urbanisme dijonnais en une photo :
des gros quartiers de cassos à l’ouest de la métropole,
dans les meilleurs espaces de l’agglomération.
Ici, le quartier de Fontaine d’Ouche au bord du lac Kir.
 Au premier plan, le parc de la Fontaine aux Fées.

Monument aux morts de Talant
et un vague aperçu du vieux Dijon.
Mais la meilleure vue de la ville de Dijon
est et restera celle depuis la Tour Philippe le Bon !

Elle trône fièrement sur les hauteurs de Dijon,
aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur,
c’est Notre-Dame de Talant.


Cette église gothique date du XIIIe siècle
et se trouve parfaitement entretenue.
Nous sommes restés assez longtemps à l’intérieur –
la fraîcheur y était pour quelque chose, mais pas que !


En plus de ses vitraux et de son orgue remarquables,
 elle comprend de nombreuses statues
devant lesquelles on ne peut que s’arrêter.


Comme celle de la Vierge à l’enfant
qui date du XIXe siècle.


Et on sort enfin de la fraîcheur pour flâner
dans les ruelles du vieux Talant,
et se laisser surprendre par des sculptures impromptues.


Le périmètre est limité, mais que c’est chou.


Ensuite, on descend depuis le belvédère pour une petite marche à travers le parc de la Fontaine aux Fées.


Arrivés à la source, on a eu le malheur
de s’arrêter quelques minutes.
Résultat : une armée de moustiques tigres
a dévoré nos mollets !!


Ce parc en pente n’est pas dénué de charme,


ni de jolies fleurs.

Et après un loong détour jusqu’au
parc des Carrières Bacquin dans Dijon 
– 
 qui ne vaut pas la Colombière, loin de là ! –,
retour aux remparts du vieux Talant.


Tout ça pour dire que d’un côté du lac Kir comme de l’autre, les hauteurs de Dijon donnent toujours une grande bouffée d’air frais.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire