mercredi 4 septembre 2024

Assomption des Echelles de la mort


Et le lendemain de cette balade à Talant, direction le Doubs pour un 15 août dans ce qu’on appelle le Jura horloger, plus précisément autour du site mythique des Echelles de la mort. Grimper des échelles de la mort le jour de la résuréction de Marie, ça a de la gueule. Je ne connaissais qu’une fille du petit groupe avec qui j’allais passer ces deux jours, et je suis rentrée avec l’envie de revoir ces gens. Beaucoup de rigolade donc, en plus d’une météo clémente et d’un lieu absolument sublime.

Le premier jour, nous avons torché en à peine 3h30 une randonnée autour des Echelles de la mort. Ne vous fiez pas à son nom effrayant ! Ces échelles aujourd’hui parfaitement stables et solides tiennent leur nom de leurs ancêtres : des échelles vacillantes en bois construites par les contrebandiers qui risquaient leur vie pour passer la frontière suisse, et faire leurs petites affaires.

Plus largement, la vallée du Doubs, très enclavée, suscitait une grande peur et était surnommée la « Vallée de la mort ». Mais nous allons voir que la beauté du lieu est à la hauteur des légendes qu’il abrite. Suivez-moi sur les traces des contrebandiers !


Première photo après la montée de démarrage,
depuis le belvédère de la Cendrée.


La boucle saisissante du Doubs.


Toujours sur le chemin de la contrebande franco-suisse,
une cabane de douaniers.


Après la redescente, au bord du Doubs.


Près du barrage du Refrain,
non loin du site où nous avons pique-niqué.


Admirez le contraste entre le bleu du Doubs
 et la mousse de forêt.


Quel plaisir de longer le Doubs à mi-parcours.


De la belle mousse sur les gros cailloux.


Aperçu du redoutable pont de singe
à trois brins qui nous attend le lendemain.


Aperçu d’une passerelle cette fois-ci.
La hauteur est impressionnante, et impossible
de ne pas voir le vide puisqu’il faut bien
regarder ses pieds lors de la traversée !


La forêt du Doubs est sublime.


Et ces gorges du Doubs
sont littéralement à couper le souffle.

La forêt du Jura : des sapins à perte de vue !

Les magnifiques falaises.

Le surnom de « Vallée de la Mort » prend tout son sens.


Le lendemain, et après une nuit trop courte pour cause d’apéro, de barbecue et de pontarlier (!!!), on se fait la via ferrata desEchelles de la mort.

Bon, les pires sensations sont sans conteste celles qu’on ressent à l’estomac pendant les dix minutes de mauvaise route pour arriver au départ de la via ferrata. Même si je pratique l’escalade, j’avoue n’avoir jamais testé cette activité. Nous avons pris un guide que je recommande vivement. Cette via est notée « assez difficile » et c’est vrai que le début est très fatigant. Il faut toujours rester concentré sur ses gestes, notamment pour le changement de mousquetons. C’est très sportif et personnellement, je n’ai pas eu le temps de penser à profiter de la vue sur les gorges du Doubs. J’ai plutôt découvert la beauté du site au moment de l’envoi des photos par une copine.


Je la remercie d’ailleurs
 pour ses nombreux clichés de qualité.

Spécificité de cette via ferrata :
une tyrolienne à la fin !
C’est chose rare,
et au moins on débranche le cerveau !


Comme je ne suis pas douée,
 j’ai tapé violemment mon genou contre la falaise
au moment de reprendre après une pause. Youhouu !


Et sur le chemin du retour, à l'entrée du village de Beaulieu, surpriiiiise : bloqués pendant une bonne heure pour cause de Tour de France féminin. Décidément, pour quelqu'un qui n'a jamais vu le Tour de France de sa vie, je tape direct un doublé en 2024. D'ailleurs, une étape dans un village de montagne est tellement plus agréable à regarder qu'en ville, où tous les courreurs sont en bloc ultra rapide.


Sur ce, vive le Doubs, putain !

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