vendredi 7 avril 2023

The Limiñanas au Hafenklang, 18 novembre 2018

Le retour dans ma petite salle de concert préférée de la ville ne s’est pas fait attendre. C’est reparti pour une balade le long de l’Elbe à l’occasion de la venue des Français de The Limiñanas dans la cité hanséatique. Après la sortie de leur super album Shadow People en janvier de la même année, ils nous font l’honneur de passer par Hambourg. Là encore, on doit sans conteste leur venue à la super équipe qui travaille à la programmation des concerts du Hafenklang.



Trêve de suspense : je n’ai pas été déçue du voyage. En ce dimanche soir, le public était cette fois-ci majoritairement composé non pas de roastbeefs bourrés mais d’Allemands et de Français plutôt sobres avant la nouvelle semaine qui les attendait. La petite salle n’était pas pleine à craquer, mais raisonnablement remplie. Bref, un topo assez sage pour un concert qui envoyait tout de même du bois, aussi bien sur le plan qualitatif qu’énergétique. 



Car si The Limiñanas désigne le patronyme du couple originaire de Perpignan – Lionel à la guitare et Marie à la batterie – le groupe se transforme néanmoins en véritable gang sur scène.



Leur musique sophistiquée aux influences anglo-saxonnes – j’entends du Velvet, perso – est alliée à des textes et à un chant gainsbouriens pour les morceaux dans la langue de Molière. Ceci dit, la setlist était quasi exclusivement anglo-saxonne ce soir-là. Ne boudons pas notre plaisir, une dernière pour la route !



Bref, c’était le bon temps des Limiñanas…Malheureusement, je les ai revus dans ma petite ville de France en mars 2022 et je me suis fait chier comme un rat mort. En effet, après les avoir beaucoup écoutés et adorés en 2018, après ce concert génial dont il est question ici, je n’ai pas jugé nécessaire d’écouter leur dernière création : l’album « De Pelicula », avec Laurent Garnier. Grave erreur. Cette collaboration de 2021 a eu raison du style Limiñanas et les morceaux sont affreux. Tout le concert était très instrumental/expérimental et j’ai eu l’impression de subir le même son progressif pendant plus d’une heure. Plus d’âme, plus de morceaux sexys comme avant. Le seul moment sympa était…une reprise !

Dommage que les choses ne soient pas restées comme en 2018 – regret à appliquer à tout le reste, bien évidemment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire