Non, ceci n’est pas un poisson d’avril. Quoi
que…lorsque nous nous sommes réveillés de notre super auberge de Villers-le-Lac le 2 avril et que nous avons vu par la
fenêtre un tapis blanc recouvrir les prés…ça en avait l’air. Fort
heureusement, la neige a fondu avant la fin du petit-dej.
Bref. Commençons par une remise en contexte. J’ai
passé un petit weekend dans le Haut-Doubs avec un groupe bien sympathique
majoritairement composé de traileurs. L’auberge où nous avons passé la nuit du
samedi au dimanche est tenue par un couple adorable. Virginie est très directe
et accueillante derrière son franc-parler « montagnard », et Patrick
est champion du monde de trail ! Les repas étaient une véritable tuerie à
chaque fois, sans parler des fromages locaux. Entre le morbier et le comté, le
réconfort a toujours été à la hauteur de l’effort. En parlant d’effort, je ne
pratique pas le trail et me suis fait un petit parcours de randonnée bien
sympathique le premier jour pendant que les autres galopaient avec le champion
du monde. Comme les photos le montrent, la météo était affreuse ; un vent glacial claquait les joues et des averses tombaient par intermittence. Mais l’avantage
des randonnées avant la saison chaude, c’est que les sols sont bien arrosés. La
nature respire la santé et revêt un beau manteau vert vif.
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Paysage typique du Doubs, avec ses sombres forêts jurassiennes et ses prés vallonnés. |
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Dommage que le soleil ne soit pas là pour sublimer la nature, laissant place à la brume. |
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Joli paysage marécageux. Quand je vous parlais de l’avantage d’un temps pluvieux. |
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Oui, Villers-le-Lac est bien situé à la frontière suisse. |
Le lendemain, direction le Saut du Doubs, une très belle chute d’eau sur la frontière franco-suisse, pour une randonnée de 17 km et 1500 m de D+. Ça a picoté mais ça valait le coup ! La preuve en images.
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Il est là, il est beau : le Doubs. |
Le fameux Saut du Doubs qui marque le départ de la randonnée.
Son débit de plus près. Il n’aurait pas été aussi impressionnant en été.
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La couleur du Doubs est incroyable et nous avons eu la chance de longer la rivière pendant la moitié du parcours. |
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La brume donne un aspect mystique au paysage. |
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Petit passage sympa creusé dans la roche. |
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Un sculpteur sur bois a œuvré dans le coin. |
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Une grande flaque à enjamber ou le concours de saut du Doubs. |
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La beauté de la mousse. |
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À droite, le Doubs. À gauche, la forêt humide.
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De belles couleurs qui se marient à la perfection. |
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Petite cascade. |
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Moment phare de la rando : une grotte en hauteur accessible par une longue échelle. |
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Plafond de la grotte.
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Grand belvédère sur la forêt jurasienne. |
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Sur la fin (la faim au ventre, d’ailleurs) de la rando. On troque la forêt pour les belles prairies. |
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Après la montée qui pique bien car à la fin. Et oui, quand tu te gares sur le « parking du haut » du site du Saut du Doubs et que tu fais une boucle, c’est jamais bon signe ! |
En conclusion, et je le prouverai dans les prochains
articles : vive le Jura. J’ai un peu exploré la Bourgogne et ses prestigieux vignobles, place maintenant à un peu plus de Jura. Car oui, c’est pas loin de Dijon et c’est magnifique.
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