mercredi 5 juillet 2023

Cologne - octobre 2022

Les circonstances de mon séjour dans la plus grande ville du NRW – Nordrhein-Westfalen –, comme on dit en Allemagne, sont expliquées dans ma dernière chronique. Et je le répète : j’ai détesté mon séjour. La ville n’est pas belle, mais je m’y attendais. Les gens sont très chaleureux par rapport aux Allemands du Nord, qui sont ma référence germanique puisque j’y ai vécu pendant neuf longues années. Je m’y attendais aussi. En revanche, je m’attendais moins à avoir un temps aussi pourri, même en octobre, et à me prendre 60€ d’amende dans les transports le dernier jour…parce que je n’avais pas acheté le bon billet. J’étais de passage, j’étais de bonne foi, ce gros c** de contrôleur l’a très bien compris. Ça ne l’a pas empêché de me mettre la première amende DE MA VIE pour titre de transport manquant. Autant vous dire qu’après ça, je ne suis pas prête de remettre les pieds dans cette ville de merde. J’ai jeté un sort au fils de p*** qui m’a achevée, et je reste persuadée que l’injustice dont il a fait preuve à mon égard lui coûtera plus de 60€. Bref, croire en mes pouvoirs est mon seul réconfort ; laissez-le-moi.

Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, j’ai eu des problèmes de batterie pendant la plus belle journée de mon séjour. Les photos sont donc peu nombreuses et il faudra me croire sur parole.

Le lendemain du concert décevant, j’ai entrepris une randonnée dans Cologne tout aussi décevante. Petite précision : on peut faire de bonnes balades/randos en pleine nature sans sortir des grandes villes allemandes, tant leurs parcs urbains sont étendus et sauvages. Après des heures de recherche sur komoot, mon choix s’est porté pour un joli parcours non loin de mon AirBnB : « Wildpark Dünnwald – Höhenfelder See boucle au départ de Köln-Dellbrück ». J’ai sciemment ignoré les avertissements de l’application selon lesquels l’itinéraire risquait d’être bloqué pour cause de coupe d’arbres et autres travaux d’entretien de la forêt. Et ça n’a pas loupé : j’ai dû effectuer un tiers de la boucle, grosso modo. Quand on a la poisse, on l’a jusqu’au bout.

En attendant voici quelques clichés pris en début de parcours, avant que mon portable ne me lâche. J’ai tout de même terminé brillamment ma randonnée en m’orientant grâce aux panneaux. Une première pour moi !

 




Ensuite, je suis allée au Wildpark Dünnwald, une réserve d’animaux absolument sans intérêt, puisqu’il n’y a que du gibier. Elle doit s’adresser aux citadins, j’imagine.

Pour finir, direction le Höhenfelder See. Quelque part je ne regrette pas d’avoir été privée de photos car j’ai profité de cet instant magique dont le souvenir est encore bien précis dans ma mémoire. Un début de coucher de soleil automnal – les meilleurs de l’année – sur un lac sauvage et si joli qu’un tournage avait lieu au bord de l’eau. Un clip ? Une scène de film ? Aucune idée, mais le choix du site en dit long sur sa photogénie.

Dernier jour, petite balade urbaine écourtée par la pluie. Et dire que si j’avais pris les transports quelques minutes plus tard, je n’aurais pas croisé ce jeune c***ard ultra zélé.


Martinsviertel, le centre historique de Cologne,


avec ses nombreux restaurants et brasseries.


Ostermannbrunnen, en hommage à Willi Ostermann, un compositeur et parolier de chansons de carnaval. Interdiction de parler de Cologne sans aborder sa plus grande fête au détour d’une photo !


Interdiction également de ne pas parler de bière pour une ville allemande. Ici, on boit de la Kölsch – il y a mieux, mais elle reste meilleure que l’Astra – comme la quasi-totalité des bières…
L’église romane Groß St. Martin qui a donné son nom au quartier emblématique de la ville.

L’une des nombreuses charmantes ruelles de l’Altstadt.


Moment de nostalgie au Rewe : la consigne !


Et dire que ce petit voyage était mon premier en Allemagne depuis que je l’ai quittée. Ce qui aurait dû être un événement joyeux et émouvant, une célébration intime, s’est transformé en vulgaire coup d’épée dans l’eau. Comme quoi, les aléas de la vie sont toujours là pour couper court à nos élans romantiques pitoyables.

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