2024 commence bien en-dessous des normales saisonnières. En
ce dimanche 14 janvier, les températures sont à peine positives et le
brouillard est épais. Qu’à cela ne tienne ! Le magnifique givre qui
recouvre les forêts Côte-d’Orienne nous murmure à quel point la nature est
belle et toutes les saisons ont leur charme.
Cette photo de paysage à la beauté mélancolique pourrait illustrer un poème de Hugo, période romantique.
Bon, la randonnée a été avortée par des chasseurs en pleine
traque de sanglier, mais restons positifs. Ce sentier des Cornouailles autour
de Baulme-la-Roche complètement givré nous a offert un beau spectacle en plus d’un
décrassage salvateur pour démarrer l’année. Forçons-nous à prendre l’air
pendant la saison froide, notre corps nous le rendra !
Joli village de Baulme-la-Roche.
Les célèbres falaises de Baulme-la-Roche vues d’en bas, à défaut, brouillard oblige, d’avoir pu profiter du panorama du haut de celles-ci…
Encore Baulme-la-Roche.
Le givre à perte de vue – épaisseur minimale de brouillard au moment de la photo.
Les médias français le surnomment « l’empereur de la
pop », et je suis entièrement d’accord avec eux. Celui qui a veillé jusqu’au
bout l’immense Françoise Hardy, son amie de toujours, elle qui l’a pris
sous son aile à ses débuts, revient dans la triste actualité au moment où j’écris
cette chronique tardive.
J’ai eu la chance d’assister – ENFIN !!! – à son
concert du 9 décembre 2023 au Zénith de Dijon. J’adore Etienne Daho depuis
toujours. La voix masculine la plus sensuelle que je connais, des mélodies géniales dont on ne se lasse pas, des paroles tantôt simples tantôt surréalistes – mais toujours belles…Bref,
je suis fan. Par ordre de préférence, « Bleu comme toi », « Weekend
à Rome », « Tombé pour la France », « Epaule Tattoo »,
« Le Premier jour », et la moins connue « Sur mon cou »
sont dans ma playlist depuis une bonne dizaine d’années. Et comme en plus j’écoute
Nostalgie dans la voiture, Etienne Daho m’accompagne souvent dans mes trajets
solitaires.
Un couple hyper sympa rencontré à ce concert s’étonnait de
la présence d’une personne si jeune. Il n’y a pas d’âge pour écouter de la
bonne musique ! Ce serait tellement idiot de se limiter aux sons de sa
génération. La vie, ce n’est pas ça. Nous sommes sur terre pendant un temps et
l’art est là pour sublimer nos existences. Ne gâchons pas cette chance, restons
curieux de tout et ne nous enfermons jamais dans des limites d’âge, de
géographie ou d’origine sociale. Jamais.
Bref, je m’égare dangereusement. Retour en vidéos (toujours
bien pourries) sur cet excellent concert de notre empereur de la pop.
« Sur mon cou », extrait du poème Le Condamné à
mort de Jean Genet, que j’ai découvert ici. Interprétation sobre et
bouleversante, il n’en fallait pas moins pour reprendre un texte écrit par une plume aussi soignée que celle de Jean Genet.
« Le Premier jour », une chanson qui aura toujours
une place à part dans mon cœur : je n’oublierai jamais ce film de 2008, ni les larmes qu’il m’a fait couler à l’époque.
Son plus grand tube. Un « Weekend à Rome » qu’il n’en
finit pas de revisiter sur scène, ici dans une version très électro que je n’avais
jamais entendue jusqu’ici.
Ambiance colorée pour l’entraînante « Epaule tattoo ».
2023 a été riche en concerts de qualité et se termine
divinement bien. Et dire que si mes parents avaient eu un garçon, ils l’auraient
appelé Etienne…<3
On le sait depuis longtemps : le plus grand groupe de
rock français du moment – qui chante en anglais, certes, mais ne faisons pas la fine
bouche, nous ne sommes plus dans les années 80 ! – se sépare. Ils s’adorent,
ils n’en ont pas marre de faire de la musique. Non. Ils veulent juste se
consacrer à d’autres projets artistiques et écolos.
The Final F*cked Up Tour est leur tournée d’adieu, et ce 24
novembre 2023 devait marquer leur dernier passage à Dijon. Mais, surprise !
Ils ont depuis annoncé The Last F*cked Up Tour avec des dates allant jusqu’en
2025. Bref, des adieux presque aussi interminables que ceux de Michel
Sardouille. S’il y a moyen de tirer la corde au maximum et de gagner encore un
peu d’oseille avant de partir, pourquoi pas ! Je ne leur jette pas la
pierre.
C’était la première fois que je les voyais en concert, puisque
j’ai passé la dernière décennie à l’étranger. Verdict : les Shaka sont
fidèles à leur réputation, et on peut dire que niveau scénographie, ils ont mis
les moyens !
Par avance, toutes mes excuses pour la qualité déplorable de
mes vidéos. C’est aussi mauvais que pour Maneskin. Mon Samsung basique
fait de très belles photos hein, et c’est déjà pas mal pour le prix. Alors
ne lui en demandons pas trop.
Le traditionnel mosh pit. « J’espère que vous avez une
bonne mutuelle », prévenait Frah du haut de sa petite scène au milieu de
la fosse. Toujours aussi relous, ce genre de scènes. Si le projet est qu’on ne
voie plus rien, c’est réussi.
Le traditionnel jeté de fan. Une expérience aux allures mystiques.
Le beauf ban bourguignon en plein milieu d’un concert
de rock. Si j’avais été Bourguignonne, j’aurais honte de l’être dans ces
moments-là.
Quand je vous disais qu’ils avaient mis le paquet sur cette
tournée. De nombreux choristes/danseurs pour un show puissant, et toujours le
singe sur grand écran.
En conclusion – ça fait un peu dissert, pour une chronique
de concert, mais j’aime bien le décalage –, je me suis pas mal ennuyée malgré ma
reconnaissance de leur statut de bêtes de scène. Je pense que je serais
ressortie en planant si je les avais vus dans les années 2010, mais bon, tout
le monde vieillit – sauf les Cure. Mention spéciale à leur classique, « I’m
Picky », super bien réinterprété. J’ai tellement apprécié que j’ai refusé
de filmer. C’est d’ailleurs le seul moment du concert dont j’ai
gardé un vague souvenir. Shaka Ponk ne peut pas être et avoir été : ils
font bien de passer à autre chose.
11 novembre 2023. La bande de joyeux lurons que nous sommes se
retrouve à Lausanne pour le Montreux Comedy festival. Pas logique, me
direz-vous. Mais pour cette édition, le Centre de Congrès de Montreux était en
travaux ; alors direction le prestigieux Théâtre de Beaulieu pour assister
au plus grand festival d’humour francophone.
Deuxième fois que nous nous parcourons les
montées et descentes hyper raides de Lausanne. Verdict : le chef-lieu du
canton de Vaud est toujours aussi charmant, même s’il coupe plus le souffle au
sens propre qu’au figuré !
Mais avant la soirée…guess what ? Une rando, bien
évidemment. Merci à notre amie d’avoir proposé un itinéraire autour de
Saint-Saphorin. Il s’agit de l’un des plus beaux villages de Suisse, et vous
allez comprendre pourquoi grâce aux photos.
Le voici, le charmant village de Saint-Saphorin, départ de la randonnée.
Vignes au couleurs automnales, lac Léman et Alpes aux sommets enneigés.
Un Léman azur.
Soyons
honnête, ces paysages viticoles sont encore plus jolis que la Côte de Beaune.
Avec une mini-cascade en prime !
L’été caniculaire et l’automne exceptionnellement chaud expliquent un tel éclat mi-novembre.
Pour une pause vin blanc et marrons chauds, arrêtez-vous chez ces vignerons de Rivaz.
Le chemin est simple pour rentrer à Lausanne : il suffit de longer le Léman !
Des couleurs automnales éclatantes quand le soleil perce.
Qu’est-ce que je disais ?
La partie délicate à l’approche de Lausanne, au plus près du Léman.
Eclaboussures garanties !
Les humoristes de la soirée. Notre préféré à tous : PV
Voici le sketch !
https://www.youtube.com/watch?v=Sh2AMcFoIKE
Le lendemain, visite du Musée Olympique à Lausanne – ville
où siège le Comité international olympique.
Cette fois-ci, je ne remercierai
pas cette même amie qui a eu l’idée…parce que je me suis ennuyée à mourir. Le
musée est très intéressant, si et seulement si on aime REGARDER le sport. Et j’ai
cette particularité de surtout aimer FAIRE du sport !
Saviez-vous que parmi TOUS les départements français,
la Côte-d'Or est le seul dont le nom ne fait pas référence à une appellation
géographique ou hydrographique bien précise ? J’ai appris ça grâce à un
compte Twitter – je ne dirai pas « X » –, et remercie infiniment la
personne qui est derrière. Alors certes, on parle bien de la côte entre Dijon
et Nuits-Saint-Georges, mais elle est désignée non pas par sa géographie, mais
par un qualificatif – en l’occurrence sa couleur automnale.
Alors en ce 22 octobre 2023, je peux vous dire que la
Côte-d’Or n’avait jamais aussi bien porté son nom. Pour un automne limite
limite car observé un 1er novembre, rendez-vous au Clos deVougeot, le lieu le plus représentatif de la Bourgogne selon moi !
Ici, nous avons fait une bonne randonnée de 25 km dans le
vignoble de la côte de Beaune. Autant vous dire qu’on en a pris plein la vue à
mesure que le soleil perdait en altitude.
Tous commence par cet arbre-miracle au milieu d’un paysage lunaire.
Octobre.
Monthélie.
A contre-jour.
Le petit groupe.
Gros plan sur la variété des couleurs automnales.
Falaises de Saint-Romain au loin.
Meursault, décor de La Grande Vadrouille !
Beauté géométrique de l’alignement des vignes tranchée par une belle route.
Charmant village (de Saint-Aubin, sans certitude).
On dit bien la côte de Beaune.
Des vignes encore vertes ou la disparité des couleurs en cette période.
Tout semble question de versant et de lumière. Ici, l’ocre domine.
Là, des bandes jaunes se détachent.
Prions pour que la prochaine récolte soit bonne.
Mer d’ocre, sentiment d’infini.
Elle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la colline.
L’une de mes préférées.
A hauteur de vigne, pour faire ressortir ces couleurs sublimes.
Je n’ai pas pu m’empêcher de mitrailler.
Car oui, de nombreux clichés rivalisent de beauté.
Encore un contre-jour pour la route.
Et un autre.
Pas étonnant que j’étais souvent à la traîne.
Château de Pommard.
Village de Pommard.
La boucle se termine dans ce charmant village, et même par un pare-choc arrière défoncé. Merci aux petites routes viticoles en pente et aux murets...Bref, automne oblige, on rentre au bercail avant 17h. C'était beau, c'était bien.