On le sait depuis longtemps : le plus grand groupe de rock français du moment – qui chante en anglais, certes, mais ne faisons pas la fine bouche, nous ne sommes plus dans les années 80 ! – se sépare. Ils s’adorent, ils n’en ont pas marre de faire de la musique. Non. Ils veulent juste se consacrer à d’autres projets artistiques et écolos.
The Final F*cked Up Tour est leur tournée d’adieu, et ce 24
novembre 2023 devait marquer leur dernier passage à Dijon. Mais, surprise !
Ils ont depuis annoncé The Last F*cked Up Tour avec des dates allant jusqu’en
2025. Bref, des adieux presque aussi interminables que ceux de Michel
Sardouille. S’il y a moyen de tirer la corde au maximum et de gagner encore un
peu d’oseille avant de partir, pourquoi pas ! Je ne leur jette pas la
pierre.
C’était la première fois que je les voyais en concert, puisque
j’ai passé la dernière décennie à l’étranger. Verdict : les Shaka sont
fidèles à leur réputation, et on peut dire que niveau scénographie, ils ont mis
les moyens !
Par avance, toutes mes excuses pour la qualité déplorable de
mes vidéos. C’est aussi mauvais que pour Maneskin. Mon Samsung basique
fait de très belles photos hein, et c’est déjà pas mal pour le prix. Alors
ne lui en demandons pas trop.
Le traditionnel mosh pit. « J’espère que vous avez une
bonne mutuelle », prévenait Frah du haut de sa petite scène au milieu de
la fosse. Toujours aussi relous, ce genre de scènes. Si le projet est qu’on ne
voie plus rien, c’est réussi.
Le traditionnel jeté de fan. Une expérience aux allures mystiques.
Le beauf ban bourguignon en plein milieu d’un concert
de rock. Si j’avais été Bourguignonne, j’aurais honte de l’être dans ces
moments-là.
Quand je vous disais qu’ils avaient mis le paquet sur cette
tournée. De nombreux choristes/danseurs pour un show puissant, et toujours le
singe sur grand écran.
En conclusion – ça fait un peu dissert, pour une chronique
de concert, mais j’aime bien le décalage –, je me suis pas mal ennuyée malgré ma
reconnaissance de leur statut de bêtes de scène. Je pense que je serais
ressortie en planant si je les avais vus dans les années 2010, mais bon, tout
le monde vieillit – sauf les Cure. Mention spéciale à leur classique, « I’m
Picky », super bien réinterprété. J’ai tellement apprécié que j’ai refusé
de filmer. C’est d’ailleurs le seul moment du concert dont j’ai
gardé un vague souvenir. Shaka Ponk ne peut pas être et avoir été : ils
font bien de passer à autre chose.
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