Cette année a été riche en concerts, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Et après une soirée décevante, j’ai eu la chance de finir 2018 en beauté grâce à Johnny Marr. Pour ceux qui ne connaîtraient pas cet immense artiste, il s’agit tout simplement du guitariste et compositeur des légendaires The Smiths. Et dire que j’ai découvert les Mancuniens au cours d’un épisode de Shameless, l’une de mes séries préférées de tous les temps. Je me souviens encore de cette scène où Kelly Maguire s’adonne à une espèce de pole dance sur How Soon Is Now
au Jockey, le pub du quartier. Coup de foudre
auditif pour le morceau, et de fil en aiguille, j’en ai écouté et aimé plus. C’est
notamment le cas des plus connus, tels que le classique There Is A Light That Never Goes Out qui a enflammé la salle ce soir-là,
ou encore Please, Please, Please, Let Me Get What I
Want. À noter que je lui préfère la sublime reprise de
Clayhill qui vient clôturer un chef d’œuvre absolu selon moi…Une fin qui manque
rarement de me donner les larmes aux yeux.
Avant de mettre un point final à la
rétrospective de cette année musicale de folie, j’ai deux choses à préciser. Tout
d’abord, la présence de seulement deux vidéos et une photo pour illustrer cet
article s’explique honteusement par mon arrivée à la moitié du concert. Sans
doute une sieste qui s’est éternisée, tel est mon vice depuis toujours et je m’en mords les
doigts.
Ensuite, le Grünspan est comme la Große
Freiheit 36 en ce sens qu’il possède une excellente acoustique, mais un
agencement assez malheureux. Les trois médias que vous voyez ici le prouvent :
on voit très mal. De là à dire que c’est rédhibitoire quand une légende interprète
ses tubes à merveille…