mardi 27 juin 2023

Nevers, la belle désertée

L’été dernier, j’ai passé quelques jours à Nevers dans le cadre d’un déplacement professionnel. Le trajet en train – si on peut appeler cela un train – pour s’y rendre en traversant la région Bourgogne est particulièrement désagréable. Dans l’esprit de Magny-Cours, ça serpente, ça secoue, et on est bien content de ne pas se taper la route en voiture. On sent déjà que le coin est paumé. Certes, il faut bien découper les régions administratives françaises à un endroit, mais à Nevers, on lit Le Journal du Centre et on s’intéresse plus à Bourges qu’à Dijon. Et comme l’ancienne région Centre réussit cet exploit d’être encore moins peuplée que la Bourgogne…on sent qu’on va bien déprimer.

Et bien vous savez quoi ? La réalité rattrape toujours notre imagination. Car une fois arrivée au centre-ville et bien installée dans mon hôtel pourri, j’ai eu envie de me balader le soir - c’est-à-dire à 18h30. Or les rues ne sont fréquentées que par des clochards et on évite donc de s’attarder seule malgré la beauté des vieilles pierres aperçues.

 

Porte du Croux, sans doute l’un des monuments les plus emblématiques de Nevers.


Avant Porte du Croux.

Cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte.

Palais Ducal.

Les bords de Loire, eux aussi bien tristes. À quelques minutes du centre-ville, on aurait pu s’attendre à y trouver au moins une petite guinguette…

Pont de Loire.

Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de visiter le moindre monument nivernais, car, je le rappelle, il s’agissait d’un passage express pour raisons professionnelles. Les photos ont donc été prises le soir après mes journées de travail. Heureusement que ma mission s’est déroulée au mois de juin !

Sur les conseils d’un Nivernais avec qui j’ai travaillé pendant ces quelques jours et peu avare d’anecdotes croustillantes sur Pierre Bérégovoy – visiblement un type en or ! –, la première chose à voir dans la belle désertée est l’Espace Bernadette. Dans l’ancien couvent où Bernadette Soubirous a terminé sa vie en tant que religieuse, vous pourrez admirer le corps intact de la sainte.

Pas vu, dommage. Mais si, comme les touristes du monde entier qui se rendent à Nevers, vous faîtes un petit coucou à Bernadette et – dans un tout autre registre – passez à Magny-Cours, vous êtes bien. 

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