Transition parfaite depuis mon dernier article en date sur les hospices de Beaune, nous voici dans une ancienne cité sous influence bourguignonne aux XIV et XVe siècles : j’ai nommé Tournai.
Cathédrale Notre-Dame de Tournai, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. On ne voit pas les tuiles vernissées de Bourgogne sur la photo, mais elles sont bien là ! |
Pour resituer le contexte de ce passage en Belgique, il s’agissait
de retrouvailles avec mes potes de voyage, ceux avec qui j’ai découvert le
magnifique village de Saint-Saphorin. Cette fois-ci, on perd en
dénivelé. Au fait, pour un retour en images sur les deux villes flamandes les
plus touristiques du plat pays, c’est par ici. Le temps a été belge jusqu’au
dernier jour. C’est bien connu : le soleil pointe souvent le bon de son
nez au moment de quitter un endroit ! Les seules photos potables de ce weekend
pascal ont donc été prises à Tournai, lors d’une petite balade avant de prendre
le train.
Même si mon impression n’a été que furtive, je recommande
une déambulation, car il s’agit de l’une des plus anciennes villes gallo-romaines
de Belgique. Le patrimoine est riche et Tournai me semble plus jolie que sa
voisine Lille, par exemple.
Le point des Trous sur l’Escaut. Au loin, la cathédrale Notre-Dameet ses cinq tours romanes. |
La Grand-Place avec la statue de Christine de Lalaing qui a défendu Tournaicontre le duc de Parme en 1581. Juste derrière, l’église Saint-Quentin. |
Jolie perspective à l’intérieur du pont des Trous. |
La gare de Tournai – clairement malfamée, situation géographique au carrefour de la drogue oblige – égayée par les lapins de Pâques. |
Le beffroi de Tournai, très célèbre car, datant du XIIe siècle, il est le plus vieux de Belgique. |
Enorme coup de cœur pour cette statue près de la cathédrale. « Les aveugles » du sculpteur Guillaume Charlier. |
Et terminons sur ce que je préfère en Belgique : la binouze. Voici à quoi ressemble un champ de houblon – sans houblon. Une découverte totale pour ma part ! |