vendredi 16 mai 2025

Saint-Nicolas Fatals

La madeleine de Proust auditive inattendue
juste avant le show...
Magnum Radio, purée, j’avais oublié !
 J’ai failli chialer en tombant dessus.

Nous sommes le 6 décembre 2024, et tous les Lorrains savent que cette date est sacrée. Il n’empêche que cette fois-ci, le défilédu patron des écoliers n’était pas la raison de ma venue. Non, mon passage dans ma ville de coeur pile ce jour-là était un pur hasard du calendrier, puisqu’après Maneskin à l’Open Air en septembre 2023, direction L’autre Canal pour pogoter sur les Fatals Picards.

Autre registre, mais sensations tout aussi géniales. Il faut me croire sur parole, car comme dirait le chanteur, on n’est pas à un concert de Julien Doré. Alors on ne filme pas, ou très peu. D’ailleurs – et j’étais exactement dans la même « transe » avec Juniore à La Vapeur et sa super première partie quelques mois plus tôt – sortir mon téléphone ne m’a pas traversé l’esprit.

Le public était déchaîné, le spectacle se jouait aussi bien pendant qu’entre les morceaux, car ce groupe aux textes humoristiques est également très doué dans les vannes sur scène. Je me souviens par exemple de piques hilarantes sur notre absence de gouvernement – si, si, souvenez-vous de cette époque étrange...Et puis ils ont repris les classiques : L’amour à la française, Bernard Lavilliers, et surtout ma préférée EVER : Mon père était tellement de gauche. Tin, quel pied monumental. Merci aux Fatals, c’est tout ce qu’il me fallait en cette triste période post-rupture.

Mais avant tout cela, je n’ai pas failli à mes obligations : j’ai salué Stan et me suis immergée dans l’ambiance Saint-Nicolas. Car malgré le froid lorrain, ça reste la plus belle fête de l’année.


Petite reco pour se réchauffer : La Brûlerie,
charmant salon de thé Grand-Rue.
Délicieux chocolat chaud


Illuminations place de la Carrière


Patinoire et Grande Roue


La grande roue à travers l’arc Héré vêtu de bleu


Projection de la légende de Saint-Nicolas 


Un spectacle que je qualifierais de « cru » : ça parle sans détour
de « boucher qui mange les enfants » ;
mais tous les contes pour enfants sont cruels, après tout.


Après la projection, toujours la plus belle place du monde

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