Après avoir aperçu le Mont-Blanc depuis les hauteurs de Dijon, v'là-t'y pas qu’on décide, le lendemain même, de randonner autour de Baume-les-Messieurs. Nous sommes le dimanche 14 avril 2024, et le thermomètre affiche 26 °C pour mieux nous berner. Avec le recul, c’est comme si cette unique journée estivale de printemps cachait les longs mois pluvieux qui allaient suivre jusqu’en juillet.
Bref, cette randonnée est sans conteste l’une des plus splendides de la région Bourgogne Franche-Comté. Et pour cause, le village jurassien de Baume-les-Messieurs est classé parmi les plus beaux de France. Les images parlent d’elles-mêmes.
Le parcours de la randonnée disponible ici est absolument parfait : description claire et précise – fait rarissime pendant une rando : pas un seul doute sur l’itinéraire à suivre ne nous a effleuré l’esprit –, panorama varié et à couper le souffle ; et last but not least : tout le dénivelé positif de cette randonnée de difficulté moyenne se trouve au démarrage. Physiquement et mentalement, mieux vaut ça que l’inverse. On grimpe pendant une petite demi-heure pour arriver tout en haut de la falaise ; c’est raide, un peu technique et on transpire bien, mais arrivé en haut, tous ces efforts se voient largement récompensés par la vue sur le cirque de Baume-les-Messieurs.
Le village est niché au milieu de trois reculées, caractéristiques des paysages du Jura. |
Vieux pont sur la Seille. |
Charmantes maisons en pierre. |
Des haies parfaitement taillées : on est l’un des plus beaux villages de France ou on ne l’est pas. |
A droite, l’abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs, l’une des plus importantes de Franche-Comté jusqu’au XVIe siècle. |
Après l’effort, le réconfort. Les échelles de Sermu sont passées, prenons-en plein la vue ! |
Belvédère des Roches de Baume. Le parcours longe le cirque. |
Voici le Dard, affluent de la Seille. Il naît dans les grottes de Baume. La visite (non effectuée par flemme) vaut le détour. |
De l’intérêt d’admirer des cours d’eau en avril. |
On se rapproche du seul et unique détour dans ce tour du cirque de Baume. |
Les escaliers empruntés glissent, mais suivons le Dard. |
Et ça valait le coup, voici la magnifique cascade des Tufs !! |
Sans le contre-jour. L’entrée pour la grotte de Baume est juste à côté. |
Le problème de cette cascade, aussi belle soit-elle, c’est
qu’il fallait descendre pour l’admirer. Selon toute logique, il est temps de
remonter – un peu raide, mais pas autant et surtout moins longue qu’au début – pour reprendre le tour
du cirque.
Et c’est ainsi qu’on arrive au belvédère de la Croix de Suchot. |
Et dire qu’on la voyait si petite et si éloignée depuis le village. |
Et on entame la descente ; plutôt cool. |
Joli point de vue sur l’une des reculées. |
Et le charme du village finit de nous attendrir avant de rejoindre la voiture. |
Je pense qu’il faut prévoir deux sorties Baume-les-Messieurs : une « nature » - la randonnée décrite ici – et une autre « patrimoine » pour rester en bas et passer du temps dans
l’abbaye assez importante
dont on ne voit qu’une petite partie ici.
Le simple fait de parcourir à nouveau mes clichés me fait sentir l’odeur des lilas post-rando. |
Le printemps ou la saison idéale : les arbres sont en fleurs et l’herbe éclate de son plus beau vert. |
Un peu de Seille, de roche et de pierre, histoire d'imprimer dans nos esprits ce tableau bucolique avant de partir pour de bon. |
Et nous ne sommes pas prêts d’oublier cette randonnée
absolument magnifique. Le Jura et son charme. Le Jura sous-coté. Le Jura à explorer
sous tous ses angles de montagne ancienne et verdoyante, encore et encore.
Impossible de s’en lasser.
PS : le lac de Chalain, avec son bleu incroyable, se
situe à vingt-cinq minutes de Baume-les-Messieurs !
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