mardi 15 octobre 2013

Raise your standards regarding travel destinations

As a traveler, not constantly but pretty often on the road, I am much more interested in people than in climates, landscapes or architecture. Don’t get me wrong: everything is worth traveling, but people and their culture (habits, food, mentality) is complex to approach and therefore the most interesting part of a trip. After all, this blog is called “rock and volk”. This is why a post from a friend of mine naturally caught my attention when I browsed my Facebook feeds a couple of days ago. Warning about this interesting study “Like all surveys and studies, this one has flaws. However, it does provide some useful insights. That said, the best way to find out how accurate it is, is to go explore these countries and see for yourself.”
Here’s the link:


This graph is the perfect scientific – it’s based on a survey – confirmation of the insights I began to develop since my trip to Argentina (http://rockandvolk.blogspot.fr/2013/09/on-road-edvitam-aeternam.html). This one is an incredibly expensive, sometimes unwelcoming and even unsafe destination compared to other ones. Again, don’t get me wrong, I had a blast there, but I think you can do much better choosing one of the destinations listed above. If you take a better look at this Top 15, you will not only find unusual touristic destinations, like Montenegro or Macedonia, but also common ones: Thailand or Morocco for example. I just wanted to talk about these two ones for I planned to pick them as my next destinations. I’d like to go to Thailand for its amazing beaches and…cheap accommodation, sure, BUT also for its Volk. What I meant here is: you don’t necessarily need to go off the beaten tourist path to find good attitudes of locals towards foreigners. Moroccans are said to be the most generous people ever…well…I’ve heard that 100 times...But I’m French. So, considering our special relationship with Morocco and the high number of French of Moroccan origin, I assume I am not objective. But still, just look at the graph. Anyway, you don’t have to, but I recommend any “real” traveler – interested in culture, (lovely bilingual) people - to go off the touristic beaten path and to fly to MACEDONIA. This picture was taken on a Sunday night in Skopje.


Now let’s have a look at the bottom 5. Hum, no big surprise regarding some of them. As a woman, I am not really dreaming of a trip to Iran or Pakistan anyway. Denmark: checked. I used to deal with Danish customers in my previous job and had the opportunity to learn about their pretty conservative mentality, like no euro, high-level border control…Venezuela, Trinidad and Tobago, Bolivia, Russia, Nigeria: I don’t know about people’s attitude towards foreigners, but I have some idea about the feeling/reality of safety in these countries.


But WAIT! My own country in the bottom 15! I am friendly, speak fluently English, I always help lost tourists finding their way in our capital, and Paris is the city of lights, the capital of fashion, romance and the most touristic destination in the world. Ok, ok…I was playing the surprised innocent girl. Paris is dirty, full of rude people and pickpockets. No…not like in any big cities, much more! How many times did I hear “ohh they hate talking in English. They told me we were in France and supposed to speak French when I asked for some information”? I stopped counting and always prefer to keep my annoyance inside. To me, these things are clichés about French people and I feel like slapping every foreigner telling that to me, but still I take their reports seriously. No matter how confusing the paradox may sound, this is how I feel. If you understand some French, please read this hilarious article from the French equivalent of “The Onion”. Then you know we are aware of how unwelcoming Paris definitely is.


Secondly, I’m in love with Italy, especially because of their food and (similar) beautiful language. No, not even because of the architecture or landscapes. I loved them but beauty of cities and nature can be found anywhere! But hey, Italy is still on that Bottom 5. What I mean by these two examples is that people know they won’t meet a great majority of friendly locals; they run a higher risk to get stolen or ripped off, but still. Paris is the first touristic destination since ages, and Italy remains incredibly popular amongst tourists. Why? In my opinion, there’s always a little voice in many people’s heads saying “you HAVE to go there”. This typical sheep-like attitude is perfectly normal, but please don’t complain! You knew it all about safety, friendliness and money. Once again, beauty is everywhere; don’t take it as an excuse. You picked your destinations because of that little bitchy voice, the same that sometimes tells you to buy the new IPhone.  

Oh, one last thing: did I say "go to Macedonia" ?

Skopje

dimanche 13 octobre 2013

Pourquoi les Français sont-ils des boulets ?

(À LIRE JUSQU’À LA FIN)

Expatriée ou réfugiée ?
En tant que Française expatriée en Allemagne, il y a bien évidemment de nombreuses choses qui me manquent, comme la bouffe ! D’autres me permettent de penser « Boarf. Je suis bien ici », or les Français en font partie. J’entends par là uniquement la partie masculine de la population ; cet article est pour vous mesdames car je suis persuadée que vous partagerez avec moi ces quelques lignes, mais surtout pour vous messieurs. Je précise que techniquement je ne suis pas expatriée puisque j’ai directement eu un contrat local en arrivant. Je suis donc plutôt une Allemande comme les autres, enfin presque…j’ai malheureusement dû supporter mes (vrais) compatriotes mâles pendant bien trop longtemps avant de trouver cette paix entre les sexes.

La rue
L’endroit public par excellence, celui dans lequel vous êtes libres d’aller et venir dans la tenue qui vous convient, du moment que vous évitez la burqa.


Le problème c’est que dans notre pays, une forte proportion d’abrutis vient perturber notre journée. Sachez que dans la réalité ces interpellations impromptues sont mal faites, parfois vulgaires et presque jamais flatteuses. Loin de là. Je ne m’abaisserai pas à faire la liste des phrases ridicules (dans le meilleur des cas) ou blessantes (dans le pire) qui ont été prononcées à mon endroit. Cela est inutile car d’une part j’en ai oublié la moitié (mémoire sélective), d’autre part cela a déjà été fait avec plus de talent.
De la même manière que nous avons le droit d’aller où bon nous semble, vous avez celui de vous exprimer. Cependant la liberté d’expression de certains abrutis s’arrête là où commence la liberté de circulation des femmes. Je ne dis pas les belles femmes, mais bel et bien les femmes. La très girly Bérangère Krief résume bien le constat : vous draguez n’importe quoi du moment que ça a des cheveux. La remarque de la doudoune est très pertinente à ce sujet.
Je vais tout de même tempérer mon propos. Les hommes ont le droit et même le devoir d’aborder les filles puisque, même en 2013, les chances que l’inverse se produise sont trop minimes. Malheureusement siffler, commencer ses phrases par « hey mad’moiselle mad’moiselle » ou encore nous demander l’heure s’avère toujours pathétique ou agaçant, au choix, en fonction de l’humeur de l’instant. Non, les Français ne savent pas draguer, leurs paroles ne sont que dégueulis de machisme primaire et d’agressivité envers nous. L’insulte tarde d’ailleurs rarement à seconder l’ignorance. Oh il ne faut pas blesser les Français dans leur orgueil de mâle, les pauvres, ils ont si peu confiance en eux. Mes propos si péremptoires sont-ils justifiés ? Ces caractéristiques sont-elles si propres aux Français que cela ? Ne sont-elles pas tout bêtement celles des hommes ?

Les autres
Ben euhh oui et non. Toute personne faisant l’effort du premier pas et se prenant un râteau s’en trouve inévitablement blessé dans son orgueil. Chose d’autant plus valable pour les hommes, naturellement fabriqués pour la compétition, la gagne et le résultat. Pourtant rien ne justifie le manque d’estime que bon nombre de Français ont pour les femmes, un manque qui lui-même fonde toute cette agressivité perçue et réelle.


Un putain de sourire sincère, charmeur, enjôleur, peu importe l’adjectif mélioratif, un putain de sourire optimiserait votre rendement bande de losers ! Alors je vous le dis, aussi étonnant que cela puisse paraître : OUI les autres sont mieux. Les Allemands sont pétris de respect envers les femmes (à observer le comportement des Allemandes on comprend pourquoi ils marchent droit), ce qui les rend incroyablement craquants et classes dans leur timidité. Les Italiens savent draguer, ils ont la tchatche avec leur sourire sincère greffé au visage. Ce sourire qui dit « je suis juste content de te parler » et pas le vôtre (quand il y en a un) qui dit « je veux pécho à tout prix et ma fausse sympathie à ton égard est purement stratégique ». Les Israéliens, mes préférés, s’intéressent à leur interlocutrice, posent des questions. Ils ne font pas semblant pour atteindre leur but (non, ça c’est vous), la curiosité envers les gens qu’ils rencontrent fait partie de leur culture. Mais bon, on ne s’intéresse pas à quelqu’un qu’on méprise, donc oubliez, vous n’y arriverez jamais non plus.
Bon, bon, je tempère mes propos pour la deuxième fois. Il y a pire, y compris au sein de cultures relativement proches : les Latinos. Mes cauchemars : plus agressifs, plus faux-culs, plus antipathiques, plus de décibels dans les sifflets et plus mal rasés que les Français. Cerise sur le gâteau : ils peuvent vous embrasser de force, et mal, toujours. 4 kilomètres de langue pour nous étouffer, parce qu’ils sont virils, donc ils prennent tout l’espace, normal. Là encore, on reste dans l’ordre du subjectif : bien des femmes aiment se faire violenter et je respecte tous vos délires mesdames.
Le problème vient sans doute de moi. Oui, je suis douée en orthographe.


Les Français vus de l’étranger
Non, vous n’êtes pas d’irrésistibles Frenchies. La seule raison pour laquelle les Américaines (car ce sont elles qu’on entend le plus à ce sujet) aiment se faire aborder dans les rues de Paris relève de l’exotisme. Elles aiment la mélodie de notre langue (vous avez bien de la chance, vous n’y êtes pour rien) et surtout elles se sentent moins transparentes que dans leur pays où leurs mâles, par peur de se retrouver en taule pour viol, osent à peine les regarder dans les lieux publics. Certes les femmes françaises ont bien trop appris à baisser les yeux et fermer leur gueule (cf. première vidéo de cet article), mais d’autres ont bien trop appris à castrer leurs compatriotes. Cela n’empêche pas la culture américaine de véhiculer du machisme à outrance et une image de la femme ultra dégradante car fondée sur une imagerie ultra superficielle, empreinte de pornographie. En revanche, le superficiel omniprésent a au moins le mérite de faire des hommes les autres victimes. Il n’y a pas de raison que seules les femmes se doivent d’être parfaites. Pas belles ni charmantes, mais parfaites hein. Et bien en Amérique, cela s’applique également aux hommes ; et grâce à cette culture avilissante, les mecs se doivent d’être gaulés.


Allez, sans rancune. La pseudo-paix entre les sexes en Allemagne que j’évoque au début de cet article n’est que le résultat de Monsieurs psychologiquement émasculés et de Madames mentalement testostéronées. Ici la spontanéité est trop rare, l’alcool est trop nécessaire pour que chacun enlève le balai qu’il a dans le cul…et comme je ne suis pas alcoolique, très peu pour moi. Je suis franco-française et si vous êtes bien pourris, alors je le suis autant que vous. Je le jure, je me marierai (plutôt crever) mettrai en ménage/reproduirai avec un compatriote. (JE VOUS AVAIS DIT DE LIRE JUSQU’À LA FIN)




samedi 12 octobre 2013

The Place beyond the Pines - Review

This movie is not a masterpiece, but it’s really worth to see and I am going to tell you why I highly recommend it. It deserves a short (yeahhh that’s the paradox) and frank personal review in this blog.

The Place beyond the Pines: the whole story in a metaphoric title
The graceful extreme sadness of this movie is already implied in the title. “The place beyond the pines” is the approximate translation from the poetic Mohawk name given to the city where the movie takes place: Schenectady. This city in economic downturn is in itself a good allegory. As the American dream turned into a nightmare in the home of General Electric with a promising manufacturing industry, each character sees his life unexpectedly changing in a bad way through different circumstances. A motorbike performer turns into a bank robber because he appears to have a son now. An honest low-ranking officer turns into a hero (murderer?) because he’s doing his job too well.
Many scenes take place in beautiful dark forests. What is there beyond those beautiful pines? Always shadow: our dark sides, the dark side of life, and those things you can’t control, like your past and where you come from. Life and death.


An amazing emotional long drama
First word that comes to my mind when I think of that one: length. But 140 minutes for a pretty simple plot, that may sound like a boring long movie. Forget about that! You don’t see time is going by while watching The Place beyond the Pines since that length is justified.
Let me tell you first what reasons made me pick that one in my plane from CDG to JFK (see my previous article called “on the road edvitam aeternam”). If I remember well, I had to choose between – amongst others - Monsters University and The Great Gasby, which I saw displayed on 85% of the screens. This is just the expected result of the overwhelming promotion which began to piss me off at the Cannes festival PLUS I don’t have much sympathy for DiCaprio. Don’t ask me why, this is an absolute arbitrary judgment. So, why the hell wasn’t I part of the majority? I came across the soundtrack before flying, that’s it. Of course I mean the trailer, not the mere soundtrack, but I couldn’t remember anything from the trailer, only from that beautiful music that lets you know the movie is supposed to make you wipe away a tear. Here you go:


Hearing that, you also know from the beginning this is that kind of well...long and emotional movie.
The second reason is easy: bankable sex-symbols.


Obviously it’s a matter of taste, but I am pretty into Ryan Gosling and Bradley Cooper, more into the latter by the way. This is why I actually spent almost the whole first part of the movie waiting for his appearance. Don’t get me wrong, I love and definitely recognize Gosling’s great charisma and Eva Mendez’ acting, but I was waiting for the action to become more dramatic. I haven’t read the synopsis before so I wasn’t waiting for Luke’s death, but the story of a young man doing spectacular bank robberies to provide for his young family was not as fascinating as the rest in the end. And I had this feeling. When “the rest” finally appears along with Avery, I began to very much enjoy my time watching this movie.


Derek Cianfrance took the time to show the consequences of Avery’s act of bravery, how this low-ranked police officer becomes a hero for a whole nation and how this turns into a conflict with Avery’s inner deep guilt. This is a very original movie about paternity: a young man ready to do anything for a son he’s not raising, a policeman’s guilt mainly focused on his common point with the victim: they both have a son of the same age.

Offspring
Then, both grow up and go to the same high school. AJ (Avery’s son) befriends Jason (Luke’s) son and has a very bad influence on this shy, quiet teenage boy. Both don’t know about their fathers’ common past, but continue to hang out with each other in spite of Avery’s strong command to his son to stay away from Jason. When Jason accidentally finds out about the identity of his friends’ father, they both get into a fight which leaves the poor Luke unconscious. Seeking for revenge, the psychology of the character is wonderfully depicted by the director, hence the length. As his father, not a bad person either, was “forced” by the circumstances of life to do something bad (remember that scene where he vomits in the truck after his robbery), this innocent looking teenage boy has the chance to have great parents. Old Eva Mendes struggling to raise her son is incredibly touching, especially at the court. In spite of all her efforts, we see how this young victim – he grew up without his biological father, got involved into drug possession and beaten up by the evil Jason – turns bad himself. The scene when he picks up the gun is very critical in that sense. I would like to take the occasion to stress Dane DeHaan’s amazing performance. I saw him in the trailer of Metallica: Through the Never today and I am glad he plays in this other movie I’d like to see!



All about fathers and sons

In conclusion, I loved this movie for its grace, its soundtrack (very important point to me, look, Pulp Fiction…) and its original depiction of complex relationship between fathers and sons, especially of the legacy (of sins). After all, AJ harms Jason as Avery harmed/killed Luke. After all, the close-up on AJ applauding after his father’s speech is one of the most meaningful scenes of the movie. It shows how proud he is of his father, with the hope of a legacy of goodness (instead of sins). After all, the film ends up on the legacy of Luke’s main skill (to be continued!) and wish to drive his own life alone through the purchase of a motorbike…