Disons-nous les choses : Jean-Louis Aubert sur scène est une énorme claque. Dans la face du public, mais aussi de la mort. Car des jeunes fatigués, on en connaît. Des mecs qui, à l’aube de leurs soixante-dix printemps, donnent tout et vibrent comme aux premiers jours sur leurs vieux morceaux joués des centaines de fois, je n’en ai pas encore vu. Entendu, peut-être, de la part de ces Pierres qui roulent et tirent la langue à la mort. Ça tombe bien, puisque dans les années 70, on vendait Téléphone comme les Rolling Stones français. Personnellement, je les trouve au-dessus. C’est choquant, mais je les préfère, et c’est pas négociable.
Ce que j’aimerais négocier en revanche, c’est l’achat du philtre de jouvence dont s’abreuve Jean-Louis. Même s’il est dégueulasse, je suis prête à le boire tous les matins au lever si on me promet de vivre jusqu’à son âge et avec la même énergie. Les « Jean-Louis on t’aime » ont fusé toute la soirée, prononcés par des personnes de tous âges. On a chanté à tue-tête les nombreux tubes de Téléphone et de Jean-Louis Aubert. Aucun classique n’a été oublié – même pas mon préféré : Les Plages.
Attention, vidéos pourries en perspective. Mais bon, ça capte l’ambiance. Vous allez voir que mon concert s’est divisé en trois parties : le kif en gradin, l’émotion à proximité de Jean-Louis et l’explosion dans la fosse.
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