tag:blogger.com,1999:blog-6626395542828591168.post8875310881323991788..comments2023-06-26T10:39:39.754+02:00Comments on Voilà. Je te mets un peu de tout. Tu picores.: EnfouissementTomtomhttp://www.blogger.com/profile/09111546320903506236noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-6626395542828591168.post-80413216145969164722018-01-11T21:19:24.314+01:002018-01-11T21:19:24.314+01:00Merci ! Votre analyse est passionnante, mais n'...Merci ! Votre analyse est passionnante, mais n'est-ce pas la définition même de l'écriture ? S'oublier, se jeter hors de soi pour capter les idées, le monde et les choses mêmes grâce aux mots.<br /><br />Merci également d'avoir souligné la diversité des articles du blog car effectivement, mes récits de voyage ne sont pas du même acabit que ce texte.Tomtomhttps://www.blogger.com/profile/09111546320903506236noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6626395542828591168.post-8945488219576157562018-01-11T16:20:26.261+01:002018-01-11T16:20:26.261+01:00J'aime beaucoup votre façon de saisir les mots...J'aime beaucoup votre façon de saisir les mots, comme saisir quelque chose hors de vous-même et d'y être en exil. Comme si écrivant, vous effaciez vos traces. Où sont les vraies choses si dures du monde réel, ses bas-fonds, ses cul-de-basse-fosse ? Pas dans les voyages à rêver, nombreux, ici ni dans les délices du palais, peut-être dans des textes comme celui-ci qui claquent comme un refus, râpeux comme l'envers des choses.christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6626395542828591168.post-88021214250148356102018-01-11T15:38:25.343+01:002018-01-11T15:38:25.343+01:00"un mauvais souvenir comme si elle avait assi..."un mauvais souvenir comme si elle avait assisté à des scènes où l'homme n'est qu'un prédateur" : oui, car c'est malheureusement la réalité. La bonne petite chair fraîche qui se ballade est perçue comme une proie pour certains pervers, souvent assez âgés (par rapport à elle).<br /><br />Quant à la phrase de Beauvoir, elle renvoie aux deux, c'est-à-dire à la fois à la sensualité et aux combats que vous décrivez. En effet, c'est une phrase extrêmement générale qui englobe absolument tous les problèmes sociétaux : de l'objectivisation de la femme par le désir masculin (non, ce n'est pas inné, mais ce n'est que mon point de vue) à sa position de dépendance et d'inégalité. Cette dernière étant peu comparable à la situation actuelle. Jolie coïncidence : j'ai commencé la lecture du Deuxième sexe il y a quelques jours.<br /><br />"Il donne envie de vivre, d'être aimé et d'aimer, de lutter justement contre ce qui est moisi, étriqué, trop bienpensant." Bien sûr ! C'est une pulsion de vie même.<br />"Le troquer contre un désir de "vérité" n'est-ce pas un peu austère" : Si ! Et j'assume ahahTomtomhttps://www.blogger.com/profile/09111546320903506236noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6626395542828591168.post-15489957705060968512018-01-11T15:25:50.788+01:002018-01-11T15:25:50.788+01:00Ah, chic. Merci pour le lien.
Oui, si vous le pouv...Ah, chic. Merci pour le lien.<br />Oui, si vous le pouvez, regardez ce film au vitriol ! avec cette pause d'une grâce inouï : la scène que j'évoquais.<br />Le texte que vous avez écrit est intéressant. Il me parait être construit pour cette jeune fille sur une appréhension, un mauvais souvenir comme si elle avait assisté à des scènes où l'homme n'est qu'un prédateur ("de vieux libidineux et les ai enfoui mécaniquement dans les tréfonds de ma mémoire" ou "ces manifestations de désir qui pourtant la répugnent" ou "un regard concupiscent de ton être vieillissant porté sur mon jeune corps me répugne".).<br />Quand vous rappelez la phrase de Simone de Beauvoir ( « On ne naît pas femme, on le devient »), il me semble que ces mots renvoient plus à un combat vers l'autonomie, l'indépendance financière, l'égalité professionnelle, les droits des femmes que vers sa sensualité. D'ailleurs elle a épanoui la sienne, semble-t-il loin du couple intellectuel qu'elle formait avec Sartre.<br />Vous écrivez encore : "Elles savent que le désir étant la plus grande faiblesse de l’être humain, tout être qui l’inspire est alors doté d’un pouvoir inné.". Mais ce désir est aussi une force partagée entre deux êtres. Il donne envie de vivre, d'être aimé et d'aimer, de lutter justement contre ce qui est moisi, étriqué, trop bienpensant. Il donne des ailes... Le troquer contre un désir de "vérité" n'est-ce pas un peu austère ?christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6626395542828591168.post-58197154223148410142018-01-11T12:17:01.054+01:002018-01-11T12:17:01.054+01:00Merci christiane pour votre élargissement à l'...Merci christiane pour votre élargissement à l'enfouissement ;)<br /><br />Je pense que les premiers émois sont fondamentaux dans la vie d'une jeune fille et sublimés dans la littérature et le cinéma (je vais regarder "Une partie de campagne"), mais ce n'est pas tellement le sujet de cet article. Disons que ce que vous abordez est sous-entendu ici : "son taux d’hormones est au plus haut et sa libido au sommet. Elle en serait même étonnée, presque déçue, si elle passait plus d’une semaine sans recevoir de sifflets ou propositions dans la rue."<br /><br />Peut-être une idée de futur billet pour approfondir !Tomtomhttps://www.blogger.com/profile/09111546320903506236noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6626395542828591168.post-86592156095572594212018-01-10T19:44:02.923+01:002018-01-10T19:44:02.923+01:00Étrange méditation. Il manque le désir de cette je...Étrange méditation. Il manque le désir de cette jeune fille, la façon dont elle regarderait les hommes, non comme des prédateurs mais comme la source d'un plaisir qu'elle sent monter en elle.<br />Il manque aussi, me semble-t-il, l'approche qui l'éveillera à sa sensualité dans la douceur et le consentement.<br />Pas trop de sagesse... En ce printemps que vous décrivez.<br />Je pense au très beau film de Jean Renoir "Une partie de campagne" (1946). Et à ce vent qui courbe les roseaux au moment où... la jeune Henriette se donne à Henri, dans un frémissement de lumière. La pluie met fin à l'idylle... Bonheur éphémère dont elle gardera la nostalgie alors qu'elle épousera cet imbécile d'Anatole.christianehttps://www.blogger.com/profile/15797242137586953486noreply@blogger.com